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On écrit « connexion » et pas « connection » (orthographe)

Publié le 09/01/2018 (m.à.j* le 15/03/2024)
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On écrit : connexion. Avec deux « n », comme le verbe « connecter » ou « connectique », et avec un « x » comme « connexe ». De la même manière, on écrit « déconnexion ». Connection est un anglicisme, même si l’orthographe « connexion » peut sembler contre-intuitive (et peut sembler être elle-même l’anglicisme !).  Le fait que le verbe « connecter » soit écrit avec « ct » prête à confusion. L’orthographe vient du latin connexio, c’est-à-dire « lien, liaison, enchaînement ». Le terme « connexion » désigne la liaison entre appareils ou le rapport étroit entre les choses, l’enchaînement entre certaines choses. C’est aussi le fait de se connecter sur un réseau, comme internet. Ce terme est en effet très largement utilisé sur internet. 

La célèbre French Connection est un nom anglais qui désigne la principale filière de fabrication et de trafic d’héroïne au plan mondial de l’après-guerre jusqu’au milieu des années 1970, entre les mains de la mafia corse de Marseille. Connection a ici le sens de « relations secrètes, relations liées au trafic de drogue », mais cet anglicisme n’est pas employé en dehors de la référence à cette histoire.  Il n’est pas courant dans l’usage.

Exemples

  • La connexion permet de connecter des éléments parfois hétérogènes avec de créer de nouvelles routes qui contribueront à l’établissement de la prospérité.
  • Le directeur et ses employés travaillaient en très étroite connexion afin de terminer le projet au plus vite. 
  • La connexion entre l’ordinateur et l’appareil photo a été presque immédiate : c’est la beauté de l’informatique moderne !
  • Son but avait été de créer une connexion entre les gens du rivage et la mer, car elle pensait qu’un vrai rapport avec son environnement était nécessaire pour faire naître la volonté de le conserver et de le préserver.

Ce boom peut s’expliquer par une amélioration des infrastructures de télécommunications et par un taux de pénétration Internet plus fort : environ 15 % de la population avait accès à une connexion en 2018 contre 0,4 % il y a dix ans. 

Lemonde.fr