271 Vues
Enregistrer

« Standart » ou « standard » ? orthographe

Publié le 06/07/2018 (m.à.j* le 19/11/2022)
2 commentaires

On écrit : standard. La terminaison en -ard déroute les francophones. Ce terme est soit un substantif (un nom) soit un adjectifIl permet de désigner un élément de référence, un modèle, un exemple, un type de norme de fabrication et, par extension, un élément dépourvu d’originalité (sans que cela soit forcément péjoratif). Il désigne aussi ce qui permet de relier des utilisateurs dans un système téléphonique.

Emprunté récemment à l’anglais, il ne figure pas dans le Dictionnaire de l’Académie française ni dans le Littré, un dictionnaire du XIXe siècle. Mais l’emploi de ce mot est très courant. Le Dictionnaire historique de la langue française en fait en revanche un large usage. Selon ce dernier dictionnaire, l’anglais avait emprunté lui-même ce mot à l’ancien français estandart, par l’intermédiaire de l’anglo-normand estaundart. Il signifiait « étalon de poids ».

Il est en usage en français depuis la première moitié du XIXe siècle, mais ne devint courant qu’à partir de la fin de ce siècle. Il a produit en français le verbe « standardiser » et le nom « standardisation » : « Nos modes de vies standardisés lassent certains jeunes qui cherchent à trouver du sens » / « La standardisation des opérations de maintenance permettra de gagner beaucoup de temps ».

À lire ici : « fatigant » et « fatiguant », quelle différence ?

Exemples avec standard 

  • J’ai téléphoné à l’entreprise mais je suis malheureusement tombé sur le standard téléphonique. 
  • Ce célèbre magasin d’ameublement ne vend que des meubles standards, dont le faible prix permet à toutes les familles d’aménager leurs intérieurs.
  • Selon cet entrepreneur américain, ce nouveau moyen de transport devrait être le nouveau standard du voyage pour le siècle qui vient, bien que les premiers résultats peinent à se faire et que certains crient à la mystification.
  • « Des points cruciaux, tant pour les opérateurs de téléphonie mobile, qui s’inquiètent des coûts des enchères et des déploiements de la 5G, que pour l’Etat, soucieux de garantir un accès rapide à ce nouveau standard à l’ensemble du territoire sans pour autant brader ses précieuses fréquences. » (Lemonde.fr)