10 expressions belges à connaître absolument (et à adopter !)

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La Belgique, ce petit pays tout près de chez nous, possède un français unique qui peut surprendre les oreilles non averties. Mélange subtil de français et de néerlandais, ses expressions colorées et pleines de charme reflètent l’âme conviviale de ses habitants. Si vous avez l’occasion de visiter nos voisins belges ou si vous êtes curieux de découvrir leur quotidien linguistique, voici 10 expressions belges incontournables qui vous donneront le sourire (et peut-être un accent du Nord !) :

1. « La drache »

Impossible de parler de la Belgique sans mentionner la pluie, et plus précisément la drache. Ce mot est synonyme de pluie battante, comme s’il pleuvait des cordes. Autrement dit, une journée typiquement belge, où le parapluie devient un allié précieux. « Il drache aujourd’hui, mieux vaut être préparé ! »

2. « Douf »

Toujours en lien avec la météo, voici « faire douf ». Ce terme désigne un temps lourd, moite, particulièrement en période de canicule ou d’orage. Imaginez une journée étouffante à Bruxelles, où la chaleur semble peser sur vos épaules : « Eh bien, il fait douf ici ! » Ce mot capture parfaitement ce moment où l’air est saturé et l’atmosphère difficile à supporter.

3. « En stoemelings »

Une expression un peu mystérieuse, mais pleine de charme. « En stoemelings » signifie faire quelque chose discrètement, en cachette. Ce terme vient du néerlandais « stom » (muet, sans bruit) et évoque l’idée de dissimulation, de secret. Si vous surprenez quelqu’un en train de fumer en cachette, vous pourrez dire : « Maman, j’ai vu Antoine fumer en stoemelings ! »

4. « Ne pas avoir toutes ses frites dans le même sachet »

Ah, les frites belges, un vrai sacré symbole national ! Mais ici, l’expression va plus loin. Lorsqu’on dit de quelqu’un qu’il n’a pas toutes ses frites dans le même sachet, cela signifie que la personne est un peu à l’ouest, ou qu’elle n’a pas toute sa tête. Un peu comme si, après un bon repas, l’esprit n’était plus tout à fait clair. Une façon décalée de dire qu’une personne manque un peu de logique !

5. « Des carabistouilles »

Quand quelqu’un vous raconte n’importe quoi, vous pouvez lui répliquer que ce sont des carabistouilles. Ce mot désigne des mensonges ou des balivernes farfelues, mais de manière amusante. C’est l’expression idéale pour dédramatiser une histoire rocambolesque : « Tu dis n’importe quoi, tu me racontes des carabistouilles ! »

6. « Un kot »

Pour les étudiants, en particulier à Liège ou Bruxelles, le mot « kot » est incontournable. Il désigne une chambre ou une colocation étudiante. Un mot originaire du néerlandais, « kot » signifiant petit abri, c’est le lieu de vie de nombreux jeunes Belges. « Je kote avec Pauline et Olivier, ce sont mes cokotteurs ! » Un mot sympathique qui fait partie du quotidien estudiantin en Belgique.

7. « J’ai un boentje pour toi »

Pas de doute, les Belges ont le sens de l’affection. Si vous avez le béguin pour quelqu’un, vous pouvez lui dire « J’ai un boentje pour toi ». Venant du flamand « boontje » (petit haricot), ce terme est une manière adorable d’exprimer une attirance amoureuse ou une tendresse naissante.

8. « Guindailler »

Rien de mieux que de faire la fête pour se libérer de la routine ! En Belgique, on dit guindailler pour décrire les grandes soirées étudiantes ou les fêtes joyeuses. Un mot qui évoque l’enthousiasme et l’énergie des soirées belges : « On se retrouve ce soir pour guindailler à la fête de l’université ! »

9. « Dikkenek »

Là, on passe à une expression bien belge pour décrire une personne un peu trop imbu d’elle-même. « Dikkenek » vient de « dikke » (gros) et « nek » (cou), et désigne quelqu’un qui a pris la grosse tête, qui se montre prétentieux. On pourrait dire d’un ami qui se vante trop : « Ce mec a un vrai dikkenek ! »

10. « On se dit quoi ! »

Enfin, l’une des expressions les plus amusantes du vocabulaire belge. Quand on dit à quelqu’un « On se dit quoi ! », cela signifie qu’on se tiendra au courant ou qu’on en reparlera plus tard. Un peu comme un « à bientôt » ou « on en reparle » : « Sandra, tu veux que j’apporte quelque chose pour ce soir ? » – « Oh, je ne sais pas encore, je te dis quoi ! »

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