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Chaque année, à la fin du mois de novembre, le Black Friday fait son grand retour. Ce rendez-vous, venu tout droit des États-Unis, s’est beaucoup développé ces dernières années et est devenu un moment clé pour de nombreux commerçants, et surtout, pour de nombreux consommateurs. Synonyme de bonnes affaires et de rabais exceptionnels, la journée est attendue avec empressement pour effectuer tout un tas d’achats. C’est notamment l’occasion de préparer les cadeaux pour Noël, qui arrive moins d’un mois après le Black Friday. Mais au-delà de la frénésie, cet événement suscite également de nombreuses critiques et pousse à une réflexion plus profonde sur l’économie et l’environnement. On fait le point.
Des origines américaines
Le phénomène Black Friday voit le jour aux États-Unis, au lendemain de la fête de Thanksgiving. Dans les années 1960, la police de Philadelphie utilisait déjà cette expression pour désigner le chaos qui suivait la fête : embouteillages, rues bondées de piétons et magasins pris d’assaut. Peu à peu, le terme a été repris par les commerçants, qui voyaient ce jour comme l’occasion de redresser leurs comptes et passer du “rouge” (c’est-à-dire en déficit) au “noir” (en profit) dans leurs registres de comptabilité.
Mais aujourd’hui, l’évènement dépasse largement les États-Unis. Il est devenu un rendez-vous mondial. Et toutes les entreprises s’y mettent : les petites comme les grandes enseignes, dans tous les secteurs (électronique, mode, électroménager, loisirs, etc). Celles-ci profitent de cette journée pour proposer des rabais exceptionnels sur un nombre important de leurs produits.
Un événement qui fait beaucoup parler de lui
Le succès du Black Friday n’est pas sans quelques revers. Au fil des ans, l’événement est devenu un sujet de débat. Si cette journée peut être l’occasion de faire des économies sur des produits coûteux (comme un ordinateur, une télévision ou un smartphone), certains l’accusent d’encourager la surconsommation, et des achats impulsifs. Les acheteurs succombent à des offres promotionnelles qui sont parfois moins exceptionnelles qu’elles n’y paraissent.
D’autres pointent du doigt l’impact environnemental de l’événement. En effet, la production massive et le transport de millions de produits génèrent un bilan carbone très élevé, ce qui va à l’encontre de tout principe de consommation plus durable que nos sociétés essaient de pousser aujourd’hui. Pour répondre à ces préoccupations, des initiatives comme le “Green Friday” sont lancées. Ces nouvelles rencontres permettent aux consommateurs d’acheter de façon plus responsable, en se tournant vers des produits reconditionnés, par exemple. C’est une alternative éthique pour prolonger la durée de vie des appareils, et réduire leur empreinte carbone.
Black Friday ou une autre manière de consommer ?
Aujourd’hui, avec la concurrence et la multitude des offres tout au long de l’année, le Black Friday n’est plus l’unique occasion de faire de bonnes affaires. Beaucoup d’enseignes adoptent désormais une stratégie différente : proposer des prix justes et constants plutôt que de créer une « fausse urgence » autour d’un seul jour.
Pour les consommateurs, cela change aussi la manière d’aborder l’événement. Le Black Friday reste une occasion intéressante pour certains achats, mais il s’accompagne de nouvelles questions : d’où viennent les produits ? Quelle est leur durabilité ? Est-ce que l’achat est réellement utile ?
Voilà ! Vous en savez désormais un peu plus sur le Black Friday. Nous espérons que cet article vous a été utile.











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