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Comment se construire une vraie culture générale pour les concours Sciences Po, Accès et Sésame ?

Publié le 05/12/2025
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⏳ Temps de lecture : 5 minutes

On entend partout qu’il faut « beaucoup de culture générale » pour réussir les concours de Sciences Po, des IEP ou des écoles de commerce comme Accès ou Sésame. Mais derrière cette formule un peu vague, on imagine souvent une montagne de connaissances impossible à gravir : des livres par dizaines, des dates par centaines, des références à apprendre par cœur… Résultat : on se décourage vite, ou on accumule des informations sans jamais savoir vraiment quoi en faire le jour J.

En réalité, la culture générale aux concours n’est pas un stock d’anecdotes, mais une capacité à faire des liens : entre histoire et actualité, entre philosophie et politique, entre littérature et enjeux économiques ou sociaux. Ce n’est pas tant ce que vous savez qui compte, que la façon dont vous utilisez ce que vous savez pour analyser un sujet, construire un plan, argumenter à l’écrit comme à l’oral.

Ce qu’on appelle “culture générale” dans les concours (et ce qu’elle n’est pas).

Dans les concours post bac, la culture générale sert d’abord à penser un sujet. Face à une dissertation sur la démocratie, le progrès technique, la justice sociale ou l’identité, le jury n’attend pas une récitation brillante, mais une réflexion structurée, nourrie par des références variées et bien choisies.

Avoir une bonne culture générale, c’est la capacité à replacer un sujet d’actualité (intelligence artificielle, réchauffement climatique, migrations…) dans une perspective historique, à faire référence à une œuvre littéraire ou cinématographique pour illustrer un argument, à relier une notion philosophique (liberté, justice, travail, vérité, pouvoir…) à un débat contemporain.

Ce que la culture générale de concours n’est pas : un catalogue d’exemples à caser coûte que coûte. Une copie remplie d’anecdotes, de noms et de dates, mais sans fil directeur, donne l’impression d’un patchwork confus. On voit que vous avez travaillé, mais on ne comprend pas ce que vous cherchez à démontrer.

Au concours Sésame, il s’agit de mobiliser des connaissances sur les compétences digitales ou de maitriser des thèmes d’actualité comme l’art et les médias, la politique, l’environnement ou le sport.

Au concours Accès, il s’agit lors de l’épreuve de synthèse notamment de savoir relier des documents entre eux, de trouver les éléments importants et de disposer de la capacité à synthétiser autour d’une problématique.

Quand et pourquoi se faire accompagner ?

L’erreur classique, c’est de croire qu’il suffit de « tout savoir sur tout ». D’abord, c’est impossible. Ensuite, ce n’est pas ce que teste réellement un concours comme Sciences Po. Le jury vérifie surtout votre aptitude à organiser vos idées, à prendre du recul, à construire une problématique claire et à mobiliser quelques références fortes au bon moment. Un candidat qui dispose de peu de références, mais qui sait les utiliser intelligemment, peut largement dépasser celui qui accumule les connaissances sans les articuler.

Même avec de la bonne volonté, on peut vite se sentir seul face à cette masse de travail : quelle priorité donner à tel thème ? Est-ce que mes copies sont au niveau attendu ? Est-ce que je prépare efficacement les oraux ? C’est dans ces moments qu’un accompagnement structuré peut jouer un rôle décisif.

Des organismes ou des plateformes spécialisées comme Groupe Réussite, Acadomia ou SuperProf, Complétude proposent des formats variés (stages intensifs, cours particuliers, suivi régulier) pour aider les élèves à mieux se préparer aux concours sélectifs. Ils ont en commun d’offrir un cadre, des supports et un suivi, mais chacun a ses spécificités.

Chez Groupe Réussite, l’accent est particulièrement mis sur la préparation aux concours sélectifs type Sciences Po, IEP et écoles de commerce, avec des professeurs spécialistes de ces épreuves. L’objectif n’est pas seulement de « faire de la culture générale » et de travailler les questions contemporaines, mais de vous apprendre à utiliser cette culture dans les conditions réelles du concours : travail sur des sujets tombés, entraînements à la dissertation, simulations d’oraux, corrections détaillées et conseils personnalisés. Vous passez ainsi d’une culture générale diffuse à une culture générale stratégique, pensée pour l’écrit comme pour l’oral.

De même pour les concours Acces et Sésame où l’accent est mis sur la méthodologie de travail au quotidien : 

  • savoir trouver une problématique, lier des documents entre eux, rédiger une introduction, une conclusion pour l’épreuve de synthèse Accès et analyse documentaire Sésame
  • trouver de bonnes sources pour l’actualité, repérer les thématiques importantes, faire des fiches, retenir les éléments importants de l’actualité, etc. pour l’épreuve d’enjeux contemporains Sésame.

Sur Le Bon Coin, vous pouvez trouver également des profs qui proposent des accompagnements en culture générale ou en méthodologie, souvent intégrés dans un soutien scolaire plus large. Ils offrent, eux aussi, un cadre régulier, des échanges avec un professeur référent, des exercices et des retours, ce qui est précieux pour maintenir le rythme et ne pas se décourager.

Se faire accompagner permet de gagner du temps, de structurer son travail, de se confronter à des exigences de niveau concours et de bénéficier d’un regard extérieur sur ses copies et ses prestations orales. Pour certains élèves, c’est aussi un levier de motivation : le fait d’être attendus en stage, en cours particulier ou en suivi régulier les aide à installer une discipline de travail qu’ils auraient du mal à tenir seuls.

Les bons réflexes au quotidien : nourrir sa culture Générale sans s’épuiser

Se construire une culture générale solide ne se fait pas à la dernière minute. C’est un travail continu, mais il peut devenir très agréable si vous l’intégrez à votre quotidien plutôt que de le vivre comme une contrainte supplémentaire. Plusieurs idées de réflexes existent comme des cours particuliers, mais nous allons en voir trois.

  • Un premier réflexe consiste à lire régulièrement une presse de qualité. Inutile d’engloutir tous les journaux chaque matin : choisissez une ou deux sources fiables (Le Monde, Google actualités) et prenez le temps de comprendre les enjeux de fond derrière les faits. À chaque grande actualité, demandez-vous ce qu’elle révèle de notre modèle politique, de nos choix économiques, des tensions sociales, des transformations technologiques ou écologiques. Ce simple exercice de recul critique est déjà un entraînement de culture générale. N’hésitez pas à faire des fiches sur les différents thèmes si vous préparez le concours Sésame en terminale.
  • Un deuxième réflexe utile est le recours à des ressources structurées : quiz, fiches, podcasts, vidéos de vulgarisation sérieuses. Ces outils permettent de consolider des repères (grandes dates, auteurs majeurs, notions clés) de manière plus légère, notamment quand vous êtes déjà très chargé par ailleurs.
  • Enfin, un troisième réflexe particulièrement puissant est de tenir un carnet de culture générale. Vous y consignez les idées fortes croisées dans vos lectures, les citations marquantes, les exemples d’actualité, les remarques de vos professeurs, les films ou romans qui illustrent bien un thème. Une à deux fois par semaine, vous relisez ce carnet et vous essayez de regrouper les éléments par notions ou par thèmes : démocratie, progrès, travail, nature, médias, etc. Peu à peu, vous construisez ainsi une base personnelle bien plus efficace qu’un simple manuel standardisé.

Organiser son travail sur l’année

Pour ne pas avoir l’impression de vous noyer, il est indispensable de structurer votre travail sur l’année. La culture générale doit devenir un chantier organisé, pas une succession de bonnes résolutions jamais tenues.

Une méthode consiste à découper l’année en grands thèmes qui reviennent souvent dans les sujets : pouvoir politique et démocratie, justice sociale et inégalités, travail et technique, écologie et rapport à la nature, identité et culture, médias et information, mondialisation et géopolitique, etc. Pour chacun de ces thèmes, vous pouvez vous fixer un mini-programme : un ou deux articles de fond, un chapitre d’ouvrage, une œuvre de référence (littéraire, cinématographique, philosophique) et quelques exemples d’actualité récente.