Plus ne suis que j’ai été | Poème de Clément Marot
Plus ne suis ce que j’ai
été,
Et plus ne saurais jamais
l’être :
Mon beau printemps et mon
été
Ont fait le saut par la
fenêtre.
Amour, tu as été mon
maître,
Je t’ai servi sur tous les
Dieux :
Ah ! si je pouvais deux fois
naître,
Comme je te servirais
mieux !
Je le chante depuis toujours et maintenant au seuil de mon trépas ou plutôt de ma vieillesse je le comprends mieux
Il y a 500 ans notre langue avait atteint une perfection absolue; Cent ans plus tard Richelieu voulut en codifier l’usage en la plaçant sous l’autorité de l’Academie française.
Au seuil de la vieillesse c’est pour le moment mon poème préféré . Je l’avais lu sur un graffiti dans le métro il y a une dizaine d’années ….