Ce quiz de 15 questions sur les répliques de film vous permettra de mettre vos connaissances cinématographiques à l’épreuve. Il mélange des questions sur les répliques du cinéma français et du cinéma américain. Bon courage ! Si vous avez des questions ou des remarques, n’hésitez pas à les formuler dans la section « commentaires ». Cliquez ici pour revenir à la liste de tous les quiz.
Quiz : les répliques de film
Réponses détaillées
- « Hasta la vista, baby » (au revoir, bébé) : cette phrase anglo-espagnole est prononcée par le T-800 incarné par Arnold Schwarzenegger dans Terminator 2 : Le Jugement dernier (1991) de James Cameron, avant d’éliminer le T-1000 menaçant John Connor. Elle a été reprise par Schwarzenegger dans ses discours politiques, et par Boris Johnson aussi.
- « C’est fin, c’est très fin, ça se mange sans faim » est une célèbre réplique de Thérèse (Anémone) dans Le Père Noël est une ordure (1982) de Jean-Marie Poiré.
- Cette phrase du Lieutenant-colonel Kilgore (Robert Duvall), personnage d’Apocalypse Now (1979), film de Francis Ford Coppola, « I love the smell of napalm in the morning / J’adore l’odeur du napalm le matin », annonce que dans « l’univers » de la guerre du Vietnam, les valeurs sont retournées. Le colonel parle de son goût pour l’odeur du napalm (un agent qui sert à produire des bombes incendiaires) au matin comme on parlerait de celui du café chaud, d’une tartine grillée, de la nature…
- Cette phrase, « Atmosphère ! Atmosphère ! Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? » est célèbre pour la voix éraillée et l’accent parisien d’Arletty, qui joue alors une prostituée, Mme Raymonde, dans Hôtel du Nord (1938) de Marcel Carné (1906 – 1996).
- Robert de Niro, alias Travis Bickle dans Taxi Driver (1976) de Martin Scorcese, a improvisé quelque peu cette célèbre scène dans laquelle il semble s’entraîner devant son miroir à affronter un malfrat imaginaire au pistolet, mais finit par révéler qu’il conscient d’être seul dans sa chambre : « You talkin’ to me? You talkin’ to me? You talkin’ to me? Then who the hell else are you talking… you talking to me? Well I’m the only one here. Who the fuck do you think you’re talking to? Oh yeah? OK. / C’est à moi qu’tu parles ? C’est à moi qu’tu parles ? C’est à moi qu’tu parles ? Alors à qui est-ce que tu parles, t’en vois un autre que moi ici ? J’en vois pas un autre que moi ici […] »
- Ce n’est pas une réplique de Pierrot le fou (1965) mais d’À bout de souffle (1960), autre film de Jean-Luc Godard (1930 – 2022), prononcée par Michel Poiccard, voyou incarné par Jean-Paul Belmondo (1933 – 2021), qui s’adresse à la caméra.
- Les quatre films proposés sont de Georges Lautner (1926 – 2013), mais la réplique « Quand on mettra les cons sur orbite, t’as pas fini de tourner », écrite par Michel Audiard (1920 – 1985), est prononcée dans Le Pacha (1968) par Jean Gabin (1904 – 1976) qui incarne le commissaire Louis Joss.
- « Constituez-moi une armée digne du Mordor / Build me an army worthy of Mordor » est l’ordre de Sauron à Saroumane. Cependant, dans les livres, Saroumane est bien plus indépendant de Sauron qu’il ne l’est dans les films.
- Cette réplique d’Autant en emporte le vent (1939), film américain de Victor Fleming (1889 – 1949) d’après un romande 1936 de Margaret Mitchell (1900 – 1949), est une des plus célèbres du cinéma : Frankly, my dear, I don’t give a damn.
- Amonbofis refuse l’offre d’association de Numérobis par cet aphorisme : « Le lion ne s’associe pas avec le cafard » (Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, 2002, Alain Chabat).
- Hubert Bonisseur de La Bath (Jean Dujardin) d’OSS 117 : Le Caire, nid d’espions (2006), film de Michel Hazanavicius, aime le panorama du canal de Suez, qu’il prend pour un ouvrage réalisé il y a 4000 ans.
- « Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît. », réplique de Lino Ventura (qui joue Fernand Naudin) dans Les Tontons Flingueurs (1963), autre film de Lautner, est si célèbre qu’elle est devenue un lieu commun éculé. Elle a été écrite par Audiard.
- « Here’s Johnny » est une célèbre réplique de Jack Torrance, incarné par Jack Nicholson, dans The Shining (1980), film de Stanley Kubrick (1928 – 1999) adapté d’un roman de Stephen King.
- C’est Johnny Castle (Patrick Swayze) qui vient chercher son amoureuse Baby (Jennifer Grey) auprès de ses parents, avant la scène de danse finale de Dirty Dancing (1987).
- « I’m gonna make him an offer he can’t refuse / Je vais lui faire une offre qu’il ne peut refuser » est bien sûr une menace de mort de Vito Corleone, alias Marlon Brando (1924 – 2004), dans Le Parrain (The Godfather, 1972), film de Francis Ford Coppola.
Brillant com dab! Travail de documentaliste- cinéphile. C’est pas fastoche mais super. Merci!
Merci pour votre message !
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