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Septième vol test de Starship : des résultats mitigés pour SpaceX malgré une avancée technique majeure

Publié le 20/01/2025
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Un spectacle inattendu dans le ciel des Caraïbes

Le ciel des Caraïbes s’est illuminé de façon spectaculaire ce 16 janvier 2025. Les habitants des îles Turks et Caicos n’en croyaient pas leurs yeux. Au-dessus de leurs têtes, le vaisseau Starship de SpaceX se désintégrait dans l’atmosphère. Une pluie de débris enflammés est venue ponctuer ce septième vol d’essai, créant un ballet lumineux aussi impressionnant qu’inquiétant au-dessus de l’océan Atlantique.

Une mission aux résultats contrastés

Le soleil commençait à décliner sur la base texane de SpaceX lorsque les moteurs se sont allumés à 17h38. Ce vol, pourtant, n’était pas comme les autres. Avant que tout ne bascule, plusieurs avancées majeures ont été accomplies :

  • Le propulseur Super Heavy s’est détaché du vaisseau avec une précision chirurgicale, démontrant la maîtrise croissante de cette manœuvre délicate
  • Un moment historique s’est produit lorsque le booster a été récupéré par les bras mécaniques de la tour de lancement – seulement la deuxième fois dans l’histoire de SpaceX
  • Le rallumage réussi d’un moteur Raptor recyclé a marqué un pas décisif vers l’objectif ultime : la réutilisation complète du système

Analyse préliminaire de l’incident

Elon Musk lui-même a pris la parole pour expliquer la situation. Le problème ? Une fuite d’oxygène et de carburant dans la section arrière du vaisseau. Imaginez une cocotte-minute dont la soupape serait trop petite pour évacuer la pression. C’est exactement ce qui s’est produit. Le système n’a pas pu gérer la pression excessive. Huit minutes et demie après le décollage, alors que les six moteurs du Starship s’éteignaient un à un, l’inévitable s’est produit.

Impact sur le trafic aérien et investigations en cours

Les répercussions ne se sont pas fait attendre. L’aviation civile a dû rapidement s’adapter :

  • Les pilotes des vols commerciaux dans le Golfe du Mexique ont dû revoir leurs plans de vol, slalomant entre les zones à risque
  • En Floride, les voyageurs ont fait preuve de patience, plusieurs vols ont été retardés par mesure de précaution
  • Aux Turks et Caicos, les équipes d’investigation sont sur le qui-vive, évaluant d’éventuels dégâts causés par les débris

Perspectives d’avenir

SpaceX garde le cap, malgré cette déconvenue. La bonne nouvelle ? Un nouveau lancement est déjà programmé pour le mois prochain. L’entreprise ne perd pas de temps : renforcement des systèmes de sécurité, amélioration de la capacité d’évacuation. La Federal Aviation Administration (FAA) sera aux premières loges pour comprendre les causes exactes de l’incident, main dans la main avec les équipes de SpaceX.

Contexte concurrentiel

Cette journée du 16 janvier restera dans les annales du secteur spatial privé. Pendant que Starship créait son feu d’artifice improvisé, Blue Origin, fondé par Jeff Bezos et concurrent de SpaceX vivait son propre moment historique. Leur fusée New Glenn atteignait l’orbite pour la première fois, même si le propulseur n’a pas pu être récupéré. La veille encore, SpaceX célébrait le lancement réussi de deux atterrisseurs lunaires commerciaux sur une fusée Falcon 9.
Chaque essai, chaque échec, chaque réussite partielle… Tous ces moments s’additionnent pour faire avancer la technologie du vol spatial réutilisable. La course est lancée, et elle n’est pas près de s’arrêter.