Ce quiz sur la peinture comporte 30 questions. Un tableau vous est présenté, et vous devez en trouver l’auteur. Il vous permettra de faire travailler votre mémoire et de découvrir de nouvelles œuvres, d’autant que des réponses détaillées figurent sous le quiz. Bon courage ! Si vous avec des remarques, n’hésitez pas à les formuler dans la section « commentaires ». Cliquez ici pour revenir à la liste des quiz !
Quiz : qui a peint ce tableau ?
Réponses détaillées
- Cette vue du palais des Ducs de Venise est typique des panoramas urbains de Canaletto (1697 – 1768), représentant du védutisme, de l’italien vedute, « vues, panoramas » (vedere, voir).
- Il existe plusieurs études faites par Rembrandt (~1606 – 1669) et ses élèves représentant le Christ « d’après nature », peut-être un modèle juif. La représentation est singulière par l’apparence tranquille du Christ, dont la tête penchée est éclairée par une lumière venant de gauche.
- Vermeer (1632 – 1675), peintre de Delft aux Pays-Bas, a représenté à plusieurs reprises des individus en activité dans des intérieurs épurés. Le Géographe (1669) du tableau, le compas à la main, semble arrêté en pleine réflexion. Son regard ne se dirige cependant sur ses cartes, mais sur l’extérieur.
- Cette Jeanne d’Arc entrant à Reims (1886) du peintre polonais Jan Matejko (1838 – 1893) est une figure de la résistance qui évoque aussi bien les communards que les révoltés polonais contre la domination russe (pendant l’insurrection de janvier 1863).
- Félix Vallotton (1865 – 1925) peintre suisse naturalisé français, était un graveur, illustrateur et peintre prolifique, proche un temps des nabis. Son style se caractérise par un style poli (des tons sourds, des assemblages de couleurs qui semblent irréels) dont la tranquillité d’abord cache une grande force évocatrice. Cette représentation de Honfleur, sous effet de brume date de 1917.
- Ilya Répine (1844 – 1930) était un peintre russe, dont la première grande œuvre, Les Bateliers de la Volga (ou Haleurs de la Volga, 1873) est une œuvre dont la précision technique cherche à exposer la condition misérable de ces travailleurs en haillons. Leurs visages sont sombres, presque indistincts. Deux regardent le spectateurs, les autres ne semblent que des ombres qui ploient sous l’effort. Seul un enfant, le seul éclairé par une lumière inconnue, semble prêt à s’émanciper.
- L’Entrée du village de voisins (1872) est une peinture de l’impressionniste Camille Pissarro (1830 – 1903) montrant une allée champêtre de l’actuelle Louveciennes menant au château de Voisins, vraisemblablement en automne (?).
- Dynamisme d’un cycliste (Dinamismo di un ciclista) est une peinture de 1913 de Umberto Boccioni (1882 – 1916), est représentative du futurisme, un mouvement artistique italien de l’avant Première guerre qui cherchait à exalter la modernité : ce tableau, singulier par les plis et replis formés par des formes cylindriques et par la saturation des couleurs, veut représenter la vitesse et la puissance d’un cycliste lancé à plein de vitesse.
- Saturne dévorant un de ses fils est une peinture crue et effrayante de Francisco de Goya (1746 – 1828) réalisée sur l’un des murs de sa maison de Madrid. Elle fait partie des « peintures noires » de l’artiste, une série de quatorze fresques exécutées dans une solitude creusée par la maladie et la surdité. Saturne est le nom romain de Cronos, l’un des titans de la mythologie grecque, qui dévorait ses fils parce qu’une prophétie avait dit que l’un d’eux le détrônerait.
- Egon Schiele (1890 – 1918), proche de Gustav Klimt (1862 – 1918), fut un peintre autrichien au style singulier, représentant des nus aux corps émaciés, parfois dans des positions lascives, dans des nuances de marrons, à la sépia, au crayon, à l’aquarelle ou à la peinture à l’huile, sans arrière plan.
- La Grande Odalisque (1814) de Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780 – 1867) est un peut-être l’un des tableaux les plus célèbres de l’histoire de l’art. Derrière la perfection formelle de l’œuvre se cache une déformation anatomique, l’ajout de trois vertèbres à la colonne vertébrale de l’odalisque, qui fit couler beaucoup d’encre.
- La Lecture (1873) est un tableau de Berthe Morisot (1841 – 1895), peintre impressionniste. Ce tableau néglige perspective et précision du dessin pour noyer le regard du spectateur dans cette masse de vert d’où ressort un triangle de blanc, la lectrice, qui semble poser pour la peintre. L’environnement domine la scène par ses effets.
- Chairing the Member (1755) fait partie d’une série de quatre tableaux de William Hogarth (1697 – 1764) faisant la satire des mœurs électorales britanniques de son époque, qui pouvaient mener au chaos. Sur ce tableau, le vainqueur tory des élections de l’Oxfordshire est porté sur une chaise par ses partisans alors que la bataille avec les Whigs fait rage.
- Roy Lichtenstein (1923 – 1997) était une peintre américain dont l’œuvre s’inspirait des comics et de la publicité.
- La Grèce sur les ruines de Missolonghi (1826) d‘Eugène Delacroix (1798 – 1863) est en quelque sorte une peinture d’« actualité », puisqu’elle traite d’un sujet contemporain à sa réalisation, c’est-à-dire la chute finale de Missolonghi, citadelle contrôlée par les indépendantistes grecs assiégée à quatre reprises par les Ottomans, et qui finit par tomber en 1826. Elle rappelle l’engagement des élites artistiques européennes de l’époque en faveur des Grecs.
- Dans Beata Beatrix (vers 1864 – 1870) de Dante Gabriel Rossetti (1828 – 1882), fondateur du préraphaélisme, fait le parallèle entre le chagrin de Dante (1265 – 1321, représenté à l’arrière plan) pour Beatrice Portinari, sa muse, et le sien pour sa femme, Elizabeth Siddal, morte en 1862.
- Soirée sur l’avenue Karl Johan (1892) d’Edward Munch (1863 – 1944) représente des bourgeois se promenant sur l’avenue principale d’Oslo. Leurs visages inexpressifs, non représentés pour certains, et très pâles, fait d’eux des morts-vivants. Un homme, au milieu de la rue, à droite, simple ombre, marche en sens inverse.
- La Vue de Tolède est un des deux paysages d’El Greco (1541 – 1614). Cette représentation de grande force dramatique, qui frappe par l’aspect très ramassé de la représentation de la ville et son environnement qui semble avoir été compressée pour entrer dans le cadre limité de la toile, est d’autant plus originale pour l’œil contemporain parce qu’elle représente une ville espagnole dans tons très froids (bleu, vert foncé, gris).
- Les Trois Sorcières (1785) de Johann Heinrich Füssli (1741 – 1825) s’inspire d’une scène de Macbeth (I, 3, da), tragédie de William Shakespeare, dans laquelle trois sorcières apparaissent à Macbeth et Banquo pour dire l’avenir. Le tableau est frappant par son clair-obscur.
- Jaune-Rouge-Bleu (1925) de Vassily Kandinsky (1866 – 1944) est une peinture abstraite qui semble se diviser en deux parties : des lignes et des tons chauds à gauche, des polygones, cercles et tons froids à droite.
- Cette représentation d’une femme à barbe (1631) qui donne le sein à un nourrisson par José de Ribera (1591 – 1652) est inspirée par l’histoire de Magdalena Ventura, italienne de l’époque à qui une barbe a commencé à pousser. Une inscription latine en bas à droite dit « En magnum natura miraculum », « un grand miracle de la nature ».
- Le Sermon sur la montagne (1896) de Károly Ferenczy (1862 – 1917) est une peinture biblique qui représente le Christ de dos parlant à une assemblée de gens de différentes origines sociales vêtus à la manière du XIXe siècle, à l’exception d’un homme en armure, dans une nature luxuriante. Le peintre a-t-il voulu rendre le ministère de Jésus plus concret à ses contemporains en l’inscrivant dans un contexte familier ?
- Thomas Cole (1801 – 1848), figure principale de la Hudson River School, était un peintre américain spécialisé dans les paysages grandioses qui rappellent la fragilité de l’homme dans une nature qui le domine. Crawford Notch est un col du New Hampshire où avait eu lieu en 1826 une avalanche meurtrière.
- David tenant la tête de Goliath (1604 – 1606) est une célèbre représentation de cet épisode biblique par Guido Reni (1575-1642).
- Le Panier de fraises des bois (exposé au Salon en 1761) de Jean Siméon Chardin (1699 – 1779), nature morte d’une grande simplicité, est entré dans l’actualité après que sa vente à Artcurial à Paris à un marchand d’art américain a été suspendue. Le ministère de la Culture français avait reconnu le tableau comme trésor national à l’initiative de la présidente-directrice du musée du Louvre.
- Suzanne Valadon (1865 – 1938) a repris avec La Chambre bleue (1923) le thème de l’odalisque pour le retourner et le moderniser : elle montre une femme allongée en pyjama avec une cigarette à la bouche, dans une position peu suggestive. Des livres sont posés sur la couette.
- Le Fuji par temps clair s’inscrit dans la série des Trente-six vues du mont Fuji (1831 – 1833) par Hokusai (1760 – 1849), influencé ici par la peinture occidentale dans l’emploi de la perspective. Le mont Fuji apparaît rouge à sa base puis marron autour de son cône. Le reste de l’estampe est dominée par bleu de Prusse, que l’on retrouve dans La Grande Vague de Kanagawa.
- Le peintre tchèque Alfons Mucha (1860 – 1939) reste dans les mémoires comme un grand représentant de l’Art nouveau.
- Les Bergers d’Arcadie (vers 1638) est un des tableaux les plus célèbres de Nicolas Poussin (1594 – 1665), pour ses mystères notamment, comme le sens véritable de l’inscription Et in Arcadia Ego (« Je suis aussi en Arcadie »). Il en existe une première version nettement différente.
- Les Noces de Cana (1562 – 1563) par Véronèse (1528 – 1588) a été peint pour le réfectoire des bénédictins de San Giorgio Maggiore à Venise, et transporté au Louvre en 1798. Ce tableau monumental de 10 mètres sur 6 impressionne par la profusion des personnages affairés (132) où figure, au centre, un Jésus statique qui est le seul à regarder le spectateur. Il se situe dans la salle 711 du musée du Louvre, où la petite Joconde parvient à l’éclipser.
Vera, je suis nulle j’ai fais 15/30
5/10 honorable
3 bonnes réponses sur 10 .Mouai!Pas fameux ! J’aime bien ces questionnaires. Guar
A mon sens si certes il convient de savoir nommer les peintres et leurs oeuvres, il est leur rendre oh combien hommage de regarder attentivement leurs tableaux et partager impressions et sentiments
Dur dur, résultat bien mince..
7, pas trop mal. J’adore la peinture, mais je ne connais pas tout.
C’est un quizz difficile
Il l’est trop.
Ne vous croyez pas nul en peinture pour autant, amis ?
Pourquoi rester inculte ?
7/10 pas mal.. assez fière de moi.
Je vais essayer de m’améliorer ?
Merci. Super
Dois-je le prendre au premier degrés? Merci
Une vie n’est pas assez longue pour tout connaître.
Mais je m’y attelle.
Merci pour votre commentaire sur le résultat… Mais faut il se moquer? Non mais surement en rire!
Je ne suis pas surpris, nul en « peintures » …
Super