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Liste des principaux dĂ©serts du monde đŸœïž
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Publié le 19/05/2022
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Cet article vous prĂ©sente une liste des principaux dĂ©serts du monde, avec une courte notice pour chacun. Dans le langage commun, un dĂ©sert est une grande Ă©tendue peu peuplĂ©e et avec peu de vĂ©gĂ©tation, et qui compte souvent dans l’imagerie populaire des dunes de sable. En gĂ©ographie, le dĂ©sert se caractĂ©rise plutĂŽt par son ariditĂ©, et donc par la prĂ©sence d’une faune et d’une flore adaptĂ©e Ă  ce manque d’eau.

 

Antarctique.

14,2 millions de kmÂČ. L’Antarctique est le plus grand dĂ©sert du monde. Bien que recouvert de glace sur 98% de sa surface, les 5 millions de kmÂČ constituant l’intĂ©rieur du continent reçoivent en moyenne moins de 5 cm d’équivalent en eau (et parfois moins de 2 cm), ce qui signifie qu’il y pleut et neige trĂšs peu, parce que les dĂ©pressions atmosphĂ©riques ont du mal Ă  pĂ©nĂ©trer Ă  l’intĂ©rieur des terres.

 

Les déserts en Afrique

Le Sahara

Environ 9 millions de kmÂČ. Partant de l’Atlantique Ă  l’Ouest jusqu’à la mer Rouge Ă  l’Est, le Sahara est, hors Antarctique, le plus grand dĂ©sert du monde, avec une superficie reprĂ©sentant environ 30% de celle de l’Afrique. 20% du Sahara est composĂ© d’« ergs », c’est-Ă -dire d’étendues sableuses (tandis qu’une « barkhane Â» est une dune allongĂ©e selon le souffle du vent). Le reste est composĂ© de plaines de cailloux et de roches, les « regs », de plateaux rocheux (les « hamadas ») et montagnes. 10 millions de personnes y vivraient. Son nom vient de l’arabe sahra, ۔ۭ۱ۧۥ, « dĂ©sert ».

 

Le dĂ©sert de Lompoul. 

Le dĂ©sert de Lompoul est un petit dĂ©sert de dunes situĂ© Ă  26 km de KĂ©bĂ©mer et Ă  3 km de Lompoul-sur-mer, Ă  mi-chemin entre Dakar et Saint-Louis. Ce dĂ©sert s’étendrait sur 18 kmÂČ et compterait des dunes de 40 Ă  50 m de haut. Il est cependant menacĂ© par un projet d’exploitation miniĂšre.

 

Désert du Kalahari.

Il y a plusieurs dĂ©finitions du Kalahari. L’imagerie populaire de ce dĂ©sert recouvre une zone 80 000 kmÂČ entre la Namibie, le Botswana et l’Afrique du Sud, oĂč l’on trouve des dunes, des acacias, des imapalas, des oryx gazelle, des suricates et des lions. Une dĂ©finition plus large du Kalahari le fait s’étendre sur une rĂ©gion bien plus grande d’environ 2,5 millions de kmÂČ, du fleuve Orange en Afrique du Sud au fleuve Okavango au Nord (Angola, Namibie, Botswana). Cette rĂ©gion hĂ©tĂ©rogĂšne, dont le sable kalahari comme sĂ©diment de surface fait l’unitĂ©, a en son centre une rĂ©gion trĂšs aride recevant moins de 150 mm d’eau par an. L’économie de la rĂ©gion est marquĂ©e par le pastoralisme.

 

Le désert du Namib.

Le dĂ©sert du Namib (d’un mot de la langue nama signifiant « lieu vaste ») s’étend sur l’ensemble des 1600 km de cĂŽte ocĂ©anique de la Namibie, sur une largeur de 80 Ă  120 km. Son ariditĂ© est provoquĂ©e par le courant ocĂ©anique Bengula et par des tempĂ©ratures trop faibles pour provoquer une importante Ă©vaporation menant Ă  des prĂ©cipitations, qui sont en moyenne infĂ©rieure Ă  50 mm par an. La cĂŽte compte cependant deux zones humides, les lagunes de Walvis Bay et Sandwich Harbour, oĂč se trouvent des flamants roses, des pĂ©licans blancs et des sterns des baleiniers. En plus de ces lagunes, le dĂ©sert du Namib compte une grande diversitĂ© de paysages, des plaines rocailleuses, des dunes de sable, des cours d’eau formant des oasis, des dĂ©serts de sable, etc. On y trouve de nombreuses espĂšces endĂ©miques, comme les « acacias Ă  girafe » (camel thorn en anglais), notamment ceux morts et sĂ©chĂ©s de la Deadvlei, ou le welwitschia, plante qui ne compte que deux feuilles qui poussent dans des sens opposĂ©s et qui peuvent mesurer jusqu’à 4 mĂštres de long.

 

Déserts en Asie

Le désert de Gobi.

Environ 4 millions de kmÂČ. Ce dĂ©sert continental, trĂšs Ă©loignĂ© des ocĂ©ans, s’étend entre la Mongolie du Sud (l’AltaĂŻ de Mongolie) et le plateau de l’Himalaya en Chine. C’est un des dĂ©serts les plus froids du monde, avec des tempĂ©rature qui peuvent descendre sous les -20° en janvier et monter Ă  plus de 30° en juillet. Certaines rĂ©gions ne reçoivent pas de prĂ©cipitations plusieurs annĂ©es durant. Ses paysages se dĂ©clinent en dĂ©serts de dunes, en prairies dĂ©sertiques et en steppes. L’ariditĂ© du dĂ©sert de Gobi admet peu de vĂ©gĂ©tation, et il Ă©met des poussiĂšres qui affectent le climat mondial. Le nom Gobi vient du mongol « dĂ©sert », « paysage aride ».

 

Le désert du Taklamakan

337 000 kmÂČ environ. Le Taklamakan est le plus grand dĂ©sert de Chine. Ce dĂ©sert continental et d’abri, d’altitude assez Ă©levĂ©e (1450 mĂštres en moyenne Ă  l’ouest, 750 mĂštres Ă  l’est), trĂšs Ă©loignĂ© des ocĂ©ans, situĂ© entre les 37° et le 41° parallĂšles nord, forme une ellipse de 1200 km de large et de 400 km du Nord au Sud. Il occupe la majeure partie du bassin du Tarim, Ă  l’extrĂȘme-ouest de la Chine, dans la rĂ©gion du Xinjiang. C’est un dĂ©sert dit « hyperaride » du fait de prĂ©cipitations infĂ©rieures Ă  50 mm par an, voire presque nulle dans la partie orientale du bassin du Tarim (moins de 5 mm Ă  Toksun). Les Ă©tĂ©s et les hivers sont cependant marquĂ©s par de grandes variations de tĂ©mpĂ©rature. Le Taklamakan est surtout composĂ© de dunes de sable mouvantes (erg pour plus de 80%), et d’étendues rocailleuses aux pĂ©riphĂ©ries, oĂč pousse une maigre vĂ©gĂ©tation (arbres de type tamaris, herbes de type aristida pennata). Le nom « taklamakan » est d’origine ouĂŻghour (peuple turcophone vivant dans cette rĂ©gion de Chine), mais il est probablement dĂ©rivĂ© de l’arabe tark, ŰȘŰ±Ùƒ, « abandonner, quitter «, et de makan, Ù…ÙƒŰ§Ù†, « lieu » et signifie littĂ©ralement « lieu abandonnĂ© ». Il compte toutefois de nombreuses oasis et Ă©tait le lieu de passage de la « route de la soie ». Il est aujourd’hui exploitĂ© pour ses ressources naturelles et ses hydrocarbures.

 

Le désert de Karakoum

350 000 km2 environ Âč ÂČ. Le dĂ©sert de Karakoum (en turkmĂšne gara goum, littĂ©ralement « sables noirs », nom d’origine obscure, peut-ĂȘtre liĂ© Ă  la difficultĂ© de le traverser) est le plus grand dĂ©sert d’Asie centrale. Il occupe les ⅔ environ de la superficie du TurkmĂ©nistan, entre l’Amou-Daria au nord, la mer Caspienne Ă  l’Ouest et le canal du Karakoum au sud. La tempĂ©rature annuelle moyenne est de 11 Ă  13° au nord, et de 15  Ă  18° au sud-est. Les hivers sont doux avec un peu de neige, tandis que les Ă©tĂ©s sont chauds et sec. La majeure partie de sa surface, 260 000 km2, est recouverte de sable. Le dĂ©sert est riche en matiĂšres premiĂšres. Au milieu du dĂ©sert figure un cratĂšre de 30 mĂštres de profondeur et de 70 mĂštres de diamĂštre, le cratĂšre gazier de Darvaza, surnommĂ© dans les mĂ©dias la « porte de l’Enfer », oĂč des gaz brĂ»lent de maniĂšre continue depuis une date inconnue (vraisemblablement du fait d’opĂ©rations effectuĂ©es par les autoritĂ©s soviĂ©tiques).

 

Le désert de Kyzylkoum

300 000 km2 environ. SituĂ© au sud-est de la mer Aral entre les fleuves Amou-Daria et Syr-Daria, entre le Kazakhstan, l’OuzbĂ©kistan et le TurkmĂ©nistan, le Kyzylkoum (en turc « sable rouge ») est comme le Karakoum un dĂ©sert striĂ©s par des dunes de sables longitudinales. Les prĂ©cipitations annuelles sont de 70 Ă  125 mm par an, sans aucune pluie ou presque en Ă©tĂ©. La tempĂ©rature moyenne annuelle est de 16°. Le Kyzylkum est assez vĂ©gĂ©talisĂ© pour ĂȘtre une source importante de fourrage pour les moutons karakul et les chameaux. MalgrĂ© son ariditĂ©, on trouve dans le Kyzylkoum le lac Aydar.

 

Le désert du Thar

196,000 km2. SituĂ© dans la rĂ©gion aride du nord-ouest de la pĂ©ninsule indienne, le dĂ©sert subtropical du Thar s’étend entre l’Inde (pour 85%, dans la rĂ©gion du Rajasthan surtout, mais aussi en Haryana et au Gujarat) et le Pakistan (15%, dans le Pundjab), entre la chaĂźne des Aravalli Ă  l’Est et l’Indus Ă  l’Ouest. L’est du dĂ©sert est bien plus aride, recevant annuellement 130 mm de prĂ©cipitations par an. La tempĂ©rature annuelle moyenne du dĂ©sert est de 25° environ, avec des hauts Ă  33-40° en Ă©tĂ© qui se rĂ©duisent Ă  9 – 20 ° en hiver. Le dĂ©sert du Thar n’est pas une marge, mais une rĂ©gion peuplĂ©e (le Rajasthan comptait 68 millions de personnes environ en 2011) et urbanisĂ©e (prĂ©sence des villes de Jodhpur ou Jaisalmer par exemple) qui fait l’objet de politiques de dĂ©veloppement Ă©conomique. La rĂ©gion du Thar est affectĂ© par des phĂ©nomĂšnes de dĂ©gradation des sols, de retrait de la vĂ©gĂ©tation, d’érosion Ă©olienne, etc.

 

Le Dacht-e-Kavir ou Kavir-e bozorg (le grand Kavir)

SituĂ© Ă  l’est de TĂ©hĂ©ran, au sud de l’Elbourz, dans la partie centrale-est de l’Iran, il s’étend sur environ 700 km d’Ouest en Est, entre les villes Qom et GonĂąbad par exemple. Il est caractĂ©risĂ© par la prĂ©sence de sel, qui s’explique par l’évaporation d’un ancien ocĂ©an. À l’ouest du dĂ©sert se situe d’ailleurs un lac de sel (DariĂąche-ye Namak).

 

Le Dacht-e-Lout

58 800 kmÂČ, mais varie selon les dĂ©finitions. SituĂ© au sud-est de l’Iran, entre les provinces de Kerman, du Sistan, du Baloutchistan et du Khorasan mĂ©ridional, le Dasht-e-Lout (littĂ©ralement la « plaine » ou le « dĂ©sert » pour dasht, « dĂ©nudĂ© ou stĂ©rile » pour lout) est le deuxiĂšme plus grand dĂ©sert d’Iran. Il est l’un des points les arides de la planĂšte, comptant en moyenne des prĂ©cipitations infĂ©rieures Ă  50 mm par an, et l’un des plus chauds : une tempĂ©rature de 80,8° y a Ă©tĂ© relevĂ©e en 2018. Il est en gĂ©nĂ©ral divisĂ© en trois parties. La partie nord est sableuse et gravillonneuse, La partie centrale est cĂ©lĂšbre pour ses Yardangs, des crĂȘtes rocheuses formĂ©es par l’érosion provoquĂ©e par des vents violents qui balayent la zone entre juin et octobre. Elles peuvent mesurer jusqu’à 80 mĂštres de haut, s’étendre sur des centaines de kilomĂštres, et ouvrir des corridors de plusieurs centaines de mĂštres (Morphometric characteristics of Yardangs in the Lut Desert). La partie sud, le Lut-e-Zangiahmad, est une large plaine.

 

Le dĂ©sert d’Arabie

Ce gigantesque dĂ©sert occupe la majeure partie de la PĂ©ninsule arabique (3 millions de kmÂČ environ). Il est divisĂ© en plusieurs dĂ©serts.

  • An-Nafud (57 000 km2 environ) : dĂ©sert de dunes de sables au nord-ouest de l’Arabie Saoudite
  • Ad-Dahna : ceinture de dunes de sable d’environ 1300 km qui relie le Nafud au Rub al-Khali, sur environ 35 000 kmÂČ. 
  • Rub al-Khali : le plus grand dĂ©sert de dunes de sable du monde, s’étendant sur environ 640 000 – 700 000 kmÂČ. Il occupe la majeure partie du centre et du sud de la PĂ©ninsule arabe, sur une largeur de 1500 km. Son nom signifie en arabe : le quart vide.

 

Le désert de Syrie

250 000 kmÂČ environ. Le dĂ©sert de Syrie, ou Badiyat al-sham en arabe, couvre la majeure partie de la Syrie, l’Irak de l’ouest et une petite partie du nord de l’Arabie Saoudite. C’est une steppe dĂ©sertique au nord et des plateaux rocailleux au sud. Les ruines de la citĂ© antique de Palmyre sont l’un des sites les plus cĂ©lĂšbres de ce dĂ©sert.

 

Le Néguev.

Environ 14 300 kmÂČ. Le NĂ©guev est un dĂ©sert occupant le sud d’IsraĂ«l, et les deux tiers environ de la superficie du pays. « NĂ©guev » est un nom hĂ©breu, dĂ©rivĂ© d’un ancien hĂ©breu « negeb », verbe qui signifiait « ĂȘtre sec, ĂȘtre aride » et qui a peut-ĂȘtre Ă©tĂ© ensuite transformĂ© en nom pour dĂ©signer la partie sud du royaume de Judas. En arabe, il se nomme naqab, : Ű§Ù„Ù†Ù‚Űš. Le NĂ©guev ne reçoit de pluie qu’en hiver, entre octobre et mars. Beer Sheva, la principale agglomĂ©ration, ne reçoit en moyenne que 200 mm de pluie par an. Ce dĂ©sert est peuplĂ© par environ 600 000 personnes, des Juifs et des BĂ©douins.

 

Le désert de Judée.

Superficie non trouvĂ©e. Le dĂ©sert de JudĂ©e se situe Ă  l’Ouest de la mer Morte, entre IsraĂ«l et la Cisjordanie. C’est un dĂ©sert d’abri gĂ©nĂ©rĂ© par le mont HĂ©bron.

 

Déserts en Amérique

La Patagonie

Environ 550 000 kmÂČ Ă  790 000 kmÂČ. La Patagonie est un dĂ©sert d’abri protĂ©gĂ© du climat ocĂ©anique par les Andes. Cette chaĂźne de montagne constitue sa frontiĂšre ouest. La Patagonie est situĂ©e en Argentine, Ă  la pointe du continent amĂ©ricain, entre les 36e et 56e parallĂšles sud. Le climat aride donne surtout des paysages de steppes. Les prĂ©cipitations s’élĂšvent en moyenne Ă  250 mm par an, moins de 100 m pour sa rĂ©gion centrale. L’ariditĂ© est favorisĂ©e par des vents venus de l’Ouest et du Sud-Ouest, intenses au printemps et en Ă©tĂ©, et qui favorisent l’évaporation. L’économie de la Patagonie repose sur l’élevage, l’exploitation des hydrocarbures (qui dĂ©grade les sols) et le tourisme.

 

Le dĂ©sert d’Atacama

105 000 kmÂČ Ă  180 000 kmÂČ. SituĂ© au nord du Chili, il s’étend sur 1000 km entre les parallĂšles sud 19° et 30°. Le dĂ©sert d’Atacama est bordĂ© Ă  l’ouest par la cordillĂšre de la CĂŽte (Cordillera de la Costa) Ă  l’Ouest et la cordillĂšre des Andes Ă  l’Est. C’est l’un des dĂ©serts les plus arides du monde, qualifiĂ© parfois d’hyperaride. Le dĂ©sert d’Atacama est supposĂ©ment le dĂ©sert non-polaire le plus anciennement aride de maniĂšre continue, son ariditĂ© remontant supposĂ©ment au Jurassique (-200 Ă  -145 millions d’annĂ©es), et son hyperariditĂ© remonterait – 15 millions d’annĂ©es Ă  – 5 millions d’annĂ©es (au MiocĂšne). Des niveaux de radiations aux UV trĂšs Ă©levĂ©s, la trĂšs faible prĂ©sence de carbone au sol, et des conditions de forte oxydation, n’ont pas empĂȘchĂ© la vie de s’y dĂ©velopper sous formes de microbes hĂ©tĂ©rotrophes dĂ©couverts rĂ©cemment, et qui font l’objet de recherches.

En outre, le dĂ©sert d’Atacama est le rĂ©servoir de nombreuses matiĂšres premiĂšres. Il Ă©tait exploitĂ© au XIXe siĂšcle pour son nitrate de sodium, et aujourd’hui surtout pour son cuivre (la mine d’Escondida est la premiĂšre productrice de cuivre du monde) et pour son lithium, notamment dans le salar de Atacama, grand dĂ©pĂŽt salin situĂ© dans le dĂ©sert.

Parce qu’il offre des conditions d’observations exceptionnelles, il accueille l’Alma (Atacama Large Millimeter/Submillimiter Array, le grand rĂ©seau millimĂ©trique/submillimĂ©trique de l’Atacama), le plus grand observatoire astronomique du monde.

 

Le dĂ©sert de La Guajira 

Ce dĂ©sert se situe au nord de la pĂ©ninsule qu’occupe le dĂ©partement du mĂȘme nom (de 20 848 km2), Ă  l’extrĂȘme-nord de la Colombie. Au sein du dĂ©partement de la Guajira, il correspond Ă  la rĂ©gion nommĂ©e « Alta Guajira », oĂč le climat est semi-dĂ©sertique, la vĂ©gĂ©tation clairsemĂ©e (surtout des cactus), et oĂč l’on peut trouver des dunes de sable. Cette rĂ©gion est surtout occupĂ©e par les indigĂšnes Wayuu.

 

Le Grand Bassin (Great Basin)

343 169 kmÂČ environ (pour la rĂ©gion centrale). Un des quatre dĂ©serts des États-Unis. Le Grand Bassin est une grande rĂ©gion qui s’étend sur une grande partie du Sud-Ouest amĂ©ricain, oĂč les prĂ©cipitations ne se dĂ©versent pas dans l’ocĂ©an : elles s’évaporent, s’infiltrent dans le sol ou se dĂ©versent dans les lacs. Le dĂ©sert occupe une partie de cette rĂ©gion hydrographique. Il occupe l’essentiel du Nevada (oĂč se trouve Las Vegas) et l’ouest de l’Utah (et des petites parties en Californie, en Idaho et en Oregon). C’est un dĂ©sert d’abri qui subit l’influence de l’ombre pluviomĂ©trique de deux chaĂźnes de montagnes, le Sierra Nevada et les Cascade Mountains. C’est un dĂ©sert tempĂ©rĂ© avec des Ă©tĂ©s chauds et secs et des hivers neigeux (qui constituent l’essentiel des prĂ©cipitations) . La vĂ©gĂ©tation est dominĂ©e par des arbustes de type armoises. Mais il connaĂźt une grande diversitĂ© biologique du fait de ses variations d’altitude.

 

Le désert des Mojaves (Mojave Desert)

121 730 kmÂČ environ. Ce dĂ©sert fait la transition entre le Grand Bassin au nord et le dĂ©sert de Sonora au sud. C’est un dĂ©sert d’abri entourĂ© par des montagnes, le massif du Sierra Nevada Ă  l’ouest et le massif San Gabriel au sud. Une de ses caractĂ©ristiques principales est la variation de son Ă©lĂ©vation. Le pic Charleston s’élĂšve en effet Ă  3632 mĂštres au-dessus du niveau de la mer (pour une altitude de 2512 mĂštres) tandis que la vallĂ©e de la Mort se situe Ă  86 mĂštres sous le niveau de la mer, le point le plus bas des États-Unis (pour une moyenne entre 600 et 1200 m au-dessus du niveau de la mer). Le dĂ©sert des Mojaves est un dĂ©sert chaud, oĂč les tempĂ©ratures peuvent avoisiner les 50° degrĂ©s celsius en Ă©tĂ© (120°F), et dĂ©passer les 60° (144°F) dans la vallĂ©e de la Mort, qui est aussi le point le plus aride des États-Unis, et qui a enregistrĂ© un record de tempĂ©rature de 57° le 10 juillet 1913 Ă  Furnace Creek. L’ariditĂ© du dĂ©sert n’a pas empĂȘchĂ© le dĂ©veloppement d’environ 3000 espĂšces de plantes et de 380 espĂšces de vertĂ©brĂ©s. Sur ce total, un quart de ces espĂšces sont endĂ©miques. Parmi les plus reprĂ©sentatives figurent les tortues du dĂ©sert ou les arbres de JosuĂ©. L’ariditĂ© n’a pas non plus, bien sĂ»r, empĂȘchĂ© l’activitĂ© humaine : la cĂ©lĂšbre ville de Las Vegas se situe au milieu du dĂ©sert des Mojaves. Le nom anglais du dĂ©sert vient de celui d’un peuple amĂ©rindien. Cependant, le nom mojave du dĂ©sert, Hamakhaave, signifie « Ă  cĂŽtĂ© de l’eau ». Le dĂ©sert des Mojaves est en effet traversĂ© par trois cours d’eau, l’Amargosa, la riviĂšre Mojave et le fleuve Colorado.

  • À lire : Lawrence R Walker, Frederick H. Landau, A Natural History of the Mojave Desert

 

Le désert de Sonora

Environ 259 000 km2 (100 000 milesÂČ). SituĂ© au sud du dĂ©sert des Mojaves, dans une zone subtropicale, le dĂ©sert de Sonora forme un « U » entre les États-Unis (Californie et Arizona) et le Mexique pour les deux tiers (Baja California et Sonora). Il reçoit en moyenne environ 250 mm de prĂ©cipitations par an, apportĂ©e par des orages de dĂ©cembre Ă  mars, et par des moussons entre juillet et la mi-septembre. Cet apport en eau bisaisonnier a complexifiĂ© la biodiversitĂ© du dĂ©sert de Sonora. Les plantes les plus typiques du dĂ©sert sont les cactus, et notamment le saguaro, qui donne des fleurs jaunes et blanc et un fruit comestiblle renfermant une pulpe rouge oĂč nagent des graines noires. 

 

Le désert du Chihuahua

Environ 362 600 kmÂČ (140 000 milesÂČ). SituĂ© Ă  l’est du dĂ©sert de Sonora, le dĂ©sert du Chihuahua s’étend du sud de l’Arizona et du Nouveau Mexique jusqu’au plateau central du Mexique (entre la Sierra Madre occidental et la Sierra Madre oriental), en passant par l’ouest du Texas. C’est un dĂ©sert d’abri, constituĂ© de plaines, qui reçoit la majoritĂ© de ses prĂ©cipitations pendant des orages qui Ă©clatent pendant les Ă©tĂ©s, qui sont chauds et longs. Les hivers y sont en revanche arides et froids, du fait de sa haute Ă©lĂ©vation.

On y trouve notamment des plantes remarquables, comme le peyote ou peyotl, un petit cactus sphérique et sans épines, ou la lechuguilla, une petit agave aux feuilles longues et pointues.

 

Les dĂ©serts d’Australie

70% de l’Australie est une zone aride. Le pays compte nombre de dĂ©serts.

  • Trois dĂ©serts en Australie occidentale :
    • Le Great Sandy Desert (394 900 kmÂČ) ;
    • Le Gibson Desert (156 300 km kmÂČ) ;
    • Le Little Sandy Desert (110 900 kmÂČ).
  • Le Tanami Desert (259 970 kmÂČ) sur le Territoire du Nord.
  • Le Great Victoria Desert (environ 240 000 kmÂČ ou 418 750 kmÂČ) entre l’Australie occidentale et l’Australie mĂ©ridionale. HabitĂ© par des populations aborigĂšnes, il offre des paysages de dunes et de lac assĂ©chĂ©s.
  • Le Simpson Desert Ă  la frontiĂšre du Territoire du Nord, du Queensland et de l’Australie mĂ©ridionale.