[Quiz] Reconnaîtrez-vous ces portraits de rois ?

C’est un portrait de Kubilai Khan qui fut Khagan mongol (1260) puis empereur de Chine (1271 – 1294). Il est attribué à l’artiste népalais Anige, peut-être posthume.

C’est Marie-Thérèse d’Autriche, la seule femme qui fut à la tête des possessions des Habsbourg en Europe centrale (à partir de 1740).

C’est l’empereur romain (byzantin) Justinien (r. 525 – 565) tel que représenté sur une petite mosaïque accrochée à l’un des murs de la basilique Saint-Vital de Ravenne, en Italie.

C’est Charles X (1824 – 1830), représenté en tenu de sacre par François Gérard.

C’est le roi des Espagnes Philippe II (r. 1556 – 1598) tel que représenté par Titien (1551).

Christian X régna sur le Danemark de 1912 à 1947, populaire du fait de son image de résistant aux duretés de l’occupation allemande pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Méhémet Ali dirigea l’Égypte pendant la première moitié du XIXe siècle, et modernisa ce pays. C’est un portrait de 1840 par Louis-Charles-Auguste Couder.

Jahângir régna de 1605 à 1627 sur l’empire Moghol, en Inde.

C’est Jules II (r. 1503 – 1513), peint par Raphaël. Il est connu pour avoir étendu les territoires pontificaux, mais aussi pour avoir lancé de grands projets artistiques. Il fit décorer ses appartements par Raphaël, fit venir Michel-Ange à Rome, et lança la construction de la basilique Saint-Pierre.

C’est Alexandre Ier (r. 1801 – 1825), empereur de Russie, qui vécut les affrontements contre Napoléon, et fit de son empire un des garants de la Sainte-Alliance en Europe et du nouvel ordre issu du congrès de Vienne.

Christine de Suède (r. 1632 – 1654), fille du roi de Suède Gustave II Adolphe (r. 1611 – 1632) qui ne survit pas à la bataille de Lützen, elle devint « roi » (et non reine) de Suède, d’abord sous la régence du grand chancelier Axel Oxenstierna (à ce poste depuis 1612), puis en son nom propre en 1644. Elle reste célèbre pour son goût pour les écrits et les arts, qui la poussa à tenter venir les figures intellectuelles de l’Europe à Stockholm pour en faire une « Athènes du Nord » (elle parvint à recruter Descartes comme précepteur en 1649, qui y mourut un an plus tard), pour sa liberté de mœurs (refus du mariage) et pour avoir abdiqué en 1654 en faveur de son cousin Charles X Gustave (r. 1654 – 1660), peut-être par aversion personnelle pour son rôle et ses servitudes. Elle mena par la suite une vie itinérante, et se convertit de manière spectaculaire au catholicisme le 3 novembre 1655 à Innsbruck. Rome fut le point de fixation principal de sa deuxième vie, et son corps repose dans la crypte de la basilique Saint-Pierre. 

C’est Pierre II (r. 1831 – 1889), deuxième et dernier empereur du Brésil, issu de la maison de Bragance, déplacée au Nouveau Monde par l’invasion française en 1807 (sous Pierre Ier). La monarchie fut abolie en 1889. 

C’est le roi des Belges Baudouin (r. 1951 – 1993). En 1990, pour ne pas sanctionner le vote d’une loi sur l’avortement, il fut mis dans l’impossibilité de régner pendant trente-six heures. 

C’est Willem-Alexander, roi des Pays-Bas depuis 2013, à l’abdication de sa mère Beatrix (r. 1980 – 2013). Il appartient à la maison d’Orange-Nassau.

Arrivé au pouvoir par un coup d’État en 1921, Reza Chah a régné sur l’Iran de 1925 à 1941, avant d’abdiquer pour laisser le trône à son fils, Mohammad Reza Pahlavi (r. 1941 – 1979), détrôné par la Révolution de 1979.

Le roi Hassan II, de la maison alaouite, a régné sur le Maroc de 1961 à 1999. 

C’est Ferdinand II, roi des Deux-Siciles, qui régna de 1830 à 1859. Il a résisté à la libéralisation de son royaume.

Charles de Bourgogne, alias Charles le Téméraire (1467 – 1477), duc de Bourgogne, fut le dernier dirigeant de ce que l’on nomme parfois « l’État bourguignon ».