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Charlemagne est un personnage
incontournable des programmes scolaires. Nous avons tous une
certaine idée de son règne. Il a soumis des peuples voisins, a mené
son armée en Espagne, a conquis un immense territoire, a été
couronné empereur, a encouragé la “renaissance” des arts et des
lettres, etc. Mais en sait-on beaucoup plus ? Testons nos
connaissances avec ce quiz de quinze questions !
Quiz sur Charlemagne
Réponses
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- Widukind déposa les armes vers
785 avant de se convertir au christianisme. Il fait l’objet d’une
certaine révérence mémorielle dans certaines régions allemandes (à
Enger avec Gymnasium nommé en son nom par exemple).
- Charlemagne, roi des Francs,
fut sacré empereur à la Noël 800 par Léon III (r. 795 – 816) :
c’est la reviviscence d’une dignité disparue en Occident (mais il
existait un empereur romain à Constantinople).
- Le pape, s’il consentit à
l’élévation de Charlemagne à la dignité d’empereur, n’entendait pas
pour autant se subordonner à lui. Pour assurer son indépendance, il
élabora ce qui devint l’un des plus fameux faux de l’histoire : la
donation de Constantin, Costitutum Constantini. Ce faux raconte le
retrait de l’empereur Constantin de Rome par respect pour le pape.
Constantin aurait donné au pape les provinces occidentales et
aurait fait de lui un individu semblable à l’empereur en lui
attribuant certains insignes, des vêtements d’apparat, un diadème,
le phrygium, haut bonnet blanc pointu devenant la tiare, le manteau
de pourpre, le globe et l’aigle. Par ce faux, la papauté voulut
inciter les dirigeants à imiter la conduite sur celle de
Constantin.
- Par les capitulaires,
Charlemagne légiférait pour tout l’Empire. Ils étaient employées
pour édicter les normes les plus importantes. Les capitulaires
étaient des textes composés en chapitres, d’où leur nom. Ils
abordaient des questions juridiques, de morale, religieuses,
ils évoquaient les décisions du pouvoir central et ses règlements.
Par la célèbre capitulaire De villis (des grands domaines) par
exemple, Charlemagne exposa en 70 chapitres un programme de
développement de la gestion de la production agricole des domaines
royaux.
- Éginhard, un clerc, est
l’auteur d’une Vie de Charlemagne (Vita Karoli Magni), produite sur
le modèle des Douze Césars de Suétone afin de légitimer le pouvoir
carolingien.
- Ces fiefs, placés sous
l’autorité d’un comte de la Marche (marchio, marquis), étaient
souvent des territoires nouvellement conquis, dont les populations
étaient encore mal intégrées.
- Cet oratoire, fondé par
Théodulphe, abbé de Fleury et évêque d’Orléans, a été plusieurs
fois remanié depuis sa construction au début du IXe siècle, mais
garde des éléments d’inspiration byzantines de son origine
(coupoles).
- Louis le Pieux régna de 814 à
840, avant que l’Empire soit divisé entre ses fils.
- Les missi dominici étaient des
représentants directs de l’empereur aux attributions diverses. Ils
étaient souvent sélectionnés parmi les personnalités influentes
d’une localité.
- Paul Diacre (VIIIe siècle)
était un moine lombard qui fut aussi poète latin et historien du
peuple lombard.
- Charlemagne intervint en Italie
à la demande du pape Hadrien (r. 772 – 795) et soumit rapidement
les Lombards.
- Le palais d’Aix-la-Chapelle
combinait des éléments inspirés de l’architecture palatiale romaine
et des éléments propres aux Carolingiens. Selon Éginhard,
Charlemagne, bon nageur, l’aurait doté d’une piscine.
- Les Capétiens tentèrent de se
placer dans le sillon de Charlemagne pour renforcer leur légitimité
et leur prestige (création d’une Cour des pairs en 1216, mariage de
Philippe Auguste avec Isabelle de Hainaut dont l’origine
carolingienne a été exploitée,
usage d’une « Joyeuse » pour les
sacres, épée réputée
avoir appartenu à Charlemagne, etc.).
- La société carolingienne se
vivait comme une Église, avec à sa tête empereur chrétien chargé
d’évangéliser et de faire advenir le royaume de Dieu sur terre. La
période carolingienne vit notamment la revivification de
l’institution épiscopale, ainsi qu’une politique de la culture
surnommée « Renaissance carolingienne ».
- Le prix Charlemagne est décerné
par la ville d’Aix-la-Chapelle depuis 1950. Le premier lauréat fut
Richard Coudenhove-Kalergi (1894 – 1972), militant « paneuropéen
».
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Question 9 : Giraffe? avec 2f? Anglicisme?
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