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Vous hésitez constamment entre « y aura-t-il » ou « y aura t-il » ? Cette interrogation tourmente de nombreux francophones. Chaque jour, des milliers de personnes butent sur cette règle apparemment simple. La bonne nouvelle ? Une fois la logique comprise, vous ne commettrez plus jamais cette erreur.
L’expression correcte s’écrit impérativement avec deux traits d’union : « y aura-t-il ». Cette règle découle de principes grammaticaux précis que nous allons décortiquer ensemble.
Ce qu’il faut retenir
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Deux traits d’union obligatoires encadrent le « t » : « y aura-t-il »
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Le « t » euphonique évite le hiatus entre voyelles « a » et « i »
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Jamais d’apostrophe : « y’aura-t-il » est une forme incorrecte
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Alternatives stylistiques : « existera-t-il », « verra-t-on », « se trouvera-t-il »
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Tous registres acceptés : familier, soutenu, journalistique
La règle fondamentale expliquée en détail
Le « t » euphonique constitue le cœur de cette règle. Ce petit « t » s’intercale entre deux voyelles pour faciliter la prononciation. Sans lui, dire « y aura-il » provoquerait un hiatus désagréable à l’oreille. Les francophones ont naturellement développé cette solution il y a des siècles.
Pourquoi deux traits d’union ? Le premier relie le pronom « y » au verbe « aura ». Le second connecte ce même verbe au pronom « il ». Cette double liaison respecte la structure interrogative française avec inversion sujet-verbe.
« Y aura-t-il suffisamment de places dans l’auditorium pour accueillir tous les étudiants ? »
Analyse des erreurs fréquentes
Examinons les fautes les plus courantes et pourquoi elles sont incorrectes :
La première erreur supprime un trait d’union essentiel. La deuxième introduit une apostrophe inexistante. La troisième ajoute un trait d’union superflu entre « y » et « aura ».
Le contexte d’usage : quand employer cette expression
« Y aura-t-il » appartient au registre de la question anticipative. On l’utilise pour s’interroger sur l’existence future d’un élément, d’une situation ou d’un événement. Cette tournure traverse tous les niveaux de langue, du familier au soutenu.
Dans le journalisme, cette expression ponctue régulièrement les analyses politiques :
« Y aura-t-il un remaniement ministériel avant l’été ? »
En conversation courante, elle exprime souvent une préoccupation pratique :
« Y aura-t-il encore des croissants à la boulangerie si nous y allons à midi ? »
Tableau comparatif des variantes possibles
| Expression | Statut | Explication détaillée |
|---|---|---|
| y aura-t-il | Correcte | Deux traits d’union encadrent le « t » euphonique. Respect total de la règle. |
| y aura t-il | Fautive | Trait d’union manquant avant le « t ». Graphie non conforme. |
| y aura-t’il | Fautive | Apostrophe erronée. Le « t » n’est pas une élision. |
| y-aura-t-il | Fautive | Trait d’union inutile entre « y » et « aura ». |
| yaura-t-il | Fautive | Collage incorrect des mots. Espace obligatoire après « y ». |
Alternatives stylistiques pour enrichir votre expression
Variez vos formulations pour éviter les répétitions lourdes. Voici des alternatives élégantes :
- « Existera-t-il une possibilité de report ? »
- « Verra-t-on apparaître de nouvelles mesures ? »
- « Se trouvera-t-il quelqu’un pour nous aider ? »
- « Disposera-t-on de suffisamment de ressources ? »
- « Peut-on espérer une amélioration prochaine ? »
Traductions internationales
Comprendre les équivalents étrangers enrichit votre maîtrise :
| Langue | Traduction | Structure grammaticale |
|---|---|---|
| Anglais | Will there be…? | Auxiliaire + pronom + verbe |
| Espagnol | ¿Habrá…? | Futur simple + inversion |
| Allemand | Wird es … geben? | Auxiliaire + pronom + infinitif |
| Italien | Ci sarà…? | Pronom + futur |
Questions fréquemment posées
Faut-il toujours le « t » euphonique ? Uniquement quand le verbe se termine par une voyelle et le pronom commence par une voyelle. « Chantera-t-il » devient simplement « chantera-t-il » car « a » et « i » se rencontrent.
Peut-on écrire cette expression au pluriel ? Absolument : « Y aura-t-il des modifications ? » Le pluriel n’affecte pas l’orthographe de l’expression.
Dans quel registre utiliser cette tournure ? Tous les registres l’acceptent, du familier au soutenu. Elle traverse tous les niveaux de langue sans distinction.
Mémorisation efficace
Retenez cette astuce simple : visualisez les deux traits d’union comme des « ponts » reliant trois éléments distincts. « Y » traverse le premier pont vers « aura », qui traverse le second pont vers « t-il ». Cette image mentale ancre durablement la règle.
Pour vérifier vos écrits, consultez notre correcteur d’orthographe et ajoutez-le à vos favoris pour une vérification rapide.
Récapitulatif définitif
La règle est désormais claire : « y aura-t-il » s’écrit obligatoirement avec deux traits d’union encadrant le « t » euphonique. Aucune apostrophe, aucun trait d’union supplémentaire. Cette maîtrise vous distinguera dans vos écrits professionnels et personnels. Vous voilà armé pour écrire sans hésitation !










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