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Métaphore : définition, origine & exemples 🌟 (figure de style)
metaphore definiton exemples

Publié le 31/07/2025
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⏳ Temps de lecture : 11 minutes

Définition

La métaphore est une figure de style par laquelle on désigne un terme, un ensemble de termes ou une idée, par exemple le soleil couchant, par un autre terme ou un autre ensemble de termes qui signifie normalement autre chose, comme « l’or du soir » du célèbre poème de Victor Hugo, qui désigne le soleil couchant.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Victor Hugo, Demain, dès l’aube…, 1856

Autres exemples :

  • On peut désigner une personne que l’on aime par le mot « trésor ». « Bonjour, mon trésor ! ». Ainsi, le nom de la personne que l’on aime est remplacé par un élément valorisant.
  • D’une personne féroce, on peut dire que c’est un tigre ou une tigresse.
  • D’un crétin, on peut dire que c’est un âne.
  • De la terre, on peut dire quelle est la « Grande bleue », en référence à sa couleur dominante depuis l’espace.
  • De l’argent, on peut dire « qu’il est un mauvais maître ».

Attention : la métaphore peut agir sur un nom (substantif), un adjectif qualificatif, un verbe ou un adverbe.

Ce qu’il faut retenir

  1. Figure de style qui remplace un terme par un autre : « l’or du soir »

  2. Pas d’outil de comparaison contrairement à la similitude : « il est un lion »

  3. Métaphore filée développe le même champ lexical : volcan, lave, éruption

  4. Catachrèse : métaphore si courante qu’on l’oublie : « pieds de table »

  5. In absentia : le comparé est absent, effort d’interprétation requis

La métaphore dans notre quotidien

Vous utilisez des métaphores sans même vous en rendre compte. Chaque jour, elles colorent vos conversations. Quand vous dites que « le temps file », vous transformez une notion abstraite en mouvement concret. Cette capacité naturelle révèle la profondeur de votre intelligence linguistique.

La métaphore : une analogie

Une métaphore est donc une analogie. Cela signifie que l’on établit un rapport entre deux choses que l’on estime similaires. Une idée concrète, par exemple « une personne féroce », est placée dans un contexte abstrait, « elle est comme un animal, le tigre » : on doit imaginer que c’est un tigre. Le réel est en quelque sorte transformé en idée abstraite, en concept. On passe d’un sens propre à un sens figuré.
La métaphore se fonde souvent sur une impression ou interprétation très personnelle de celui qui la produit. Il faut donc que celui qui l’entende ou qui la lise revive cette impression. C’est en quelque sorte dans ce transfert d’impression que réside le sens de ce que veut exprimer l’interlocuteur.

Le pouvoir évocateur unique

Contrairement à la simple description, la métaphore sollicite votre imaginaire. Elle vous invite à participer activement à la construction du sens. Cette collaboration entre l’auteur et vous crée une complicité intellectuelle particulière. Votre esprit comble les vides, établit les connexions.

Étymologie du mot « métaphore »

Vient du latin d’origine grecque metaphora, μεταφορά, « le changement de la lune » et, par extension, « transport du sens propre au sens figuré ».

Différence entre une métaphore et une comparaison

À l’inverse d’une métaphore, une comparaison lie les deux termes mis en relation par un terme comparatif : comme, tel, ainsi que, plus que, moins que, autant que… Exemples :

  • Ses cheveux sont plus blancs que neige !
  • La Terre est ronde comme une orange !

Ainsi, la métaphore élimine le mot qui marque la présence d’une comparaison : « a métaphore se distingue de la similitude ou comparaison par le fait qu’aucun élément formel de comparaison ne s’y trouve présent.» (Josette Rey-Debove, Lexique de sémiotique, 1979)
En suivant le grand grammairien Fontanier, on peut parler, sans la définir rigoureusement, de la métaphore comme une comparaison abrégée, ou comparaison réduite à un seul terme. Dans un tout autre contexte, mais toujours révélateur, Bossuet, lui, parlait de la métaphore en ces termes : « e s métaphores ne sont autre chose que des similitudes abrégées. » (Bossuet, Histoire des variations des églises protestantes, 6e avertissement, 1688)

Tableau comparatif des figures de style

Figure de style Caractéristique Exemple
Métaphore Pas d’outil de comparaison « Il est un lion »
Comparaison Présence d’un outil (comme, tel…) « Il est comme un lion »
Allégorie Métaphore développée et cohérente La Justice avec ses attributs
Personnification Donne vie à l’inanimé « Le vent murmure »

Un rapport entre comparé et comparant

Dans une métaphore, deux éléments sont mis en relation : le comparé et le comparant. Par exemple, si l’on dit qu’un misanthrope est un véritable ours, alors :

  • Le comparé : c’est le misanthrope.
  • Le comparant : c’est l’ours.

Notre premier exemple, « l’or du soir » désignant le soleil couchant, est un peu plus complexe. Pourquoi ? Parce que le comparé est absent. Il faut le deviner. On parle alors de métaphore in absentia.

  • Le comparé : le soleil couchant.
  • Le comparant : l’or du soir.

En langage technique, on parlera plutôt de thème pour désigner ce qui est comparé, et de phore pour désigner ce qui est comparant. La métaphore dispose donc d’un « phore » unique ; elle se distingue en cela, par exemple, de l’allégorie.

Un trope

En rhétorique, la métaphore est qualifiée de trope. Un trope, c’est une figure qui altère ou détourne le sens propre d’un mot. Fontanier définit ainsi la métaphore : « un trope par lequel, en vertu d’une certaine ressemblance entre deux idées, on présente l’une de ces idées sous le signe propre de l’autre, ou parce qu’elle n’avait pas encore elle-même un signe qui lui fût proprement affecté, ou parce qu’on veut la rendre plus sensible ou plus agréable par ce signe d’emprunt. » (Les tropes de Dumarsais, p.165)
On trouve une définition de ce trope dès Aristote : « la métaphore est le transport à une chose d’un nom qui en désigne une autre, transport ou du genre à l’espèce, ou de l’espèce au genre, ou de l’espèce à l’espèce ou d’après le rapport d’analogie. » (La poétique, 1457 b 6-9)

Les différents types de métaphores

La métaphore in praesentia

Quand le terme comparé et le comparant sont tous les deux explicitement présents dans la phrase. Il existe différentes façons de les construire :

  • Le terme comparé (icebergs) peut être apposé au comparant (les cathédrales sans religion…) : « Icebergs, Icebergs, cathédrales sans religion de l’hiver éternel ; » (Henri Michaux, Icebergs)
  • Le terme comparé (l’automne) peut être qualifié par un groupe de mots qui indique sa qualité ou son état (tisane froide) : « Tout l’automne à la fin n’est plus qu’une tisane froide. » (Francis Ponge, La fin de l’automne)
  • Le terme comparé (blés) peut être complété par le comparant, qui est donc un complément (l’océan) : « Et la profonde houle et l’océan des blés » (Charles Péguy, Présentation de la Beauce à Notre-Dame de Chartres)

La métaphore in absentia

Dans une métaphore in absentia, le comparé est absent. C’est notre exemple de « l’or du soir » pour désigner le soleil couchant. L’effort d’interprétation demandé au lecteur est plus grand encore. Autre exemple : « chaque instant te dévore un morceau de délice. » (Baudelaire, L’Horloge). Le verbe « dévore » évoque ici une bête sauvage. L’instant, le temps, est une bête sauvage qui dévore les êtres et s’en délecte.
Avec les surréalistes, la métaphore in absentia se transforme parfois en énigme :

  • « L’étincelle, toujours resplendissante, sera glaciale » (Breton et Éluard, Dictionnaire abrégé du surréalisme, étincelle)
  • « […] cette minute où l’homme, pour concentrer sur lui toute la fierté des hommes, tout le désir des femmes, n’a qu’à tenir au bout de son épée la masse de bronze au croissant lumineux qui réellement tout à coup piétine (Breton, L’amour fou)
    • Breton parle ici d’un taureau.

 

La métaphore filée

C’est une métaphore qui s’étend à plusieurs éléments. Pour parler de métaphore filée, il faut rester dans le même champ lexical. Pour reprendre l’exemple de la personne féroce : cet homme est un tigre, ses crocs étaient prêts à se planter partout, ses griffes rognaient les carcasses… En termes plus savants, on la définira ainsi :

Série de métaphores reliées entre elles par la syntaxe —elles font partie de la même phrase ou d’une même structure narrative ou descriptive— et par le sens : chacune exprime un aspect particulier d’un tout, chose ou concept, que représente la première métaphore de la série

Michel Riffaterre, « La métaphore filée dans la poésie surréaliste », Langue française, n° 3, 1969, pp. 46-60

Une célèbre métaphore filée se trouve à la fin de Germinal. Le travail des mineurs dans la mine est comparé à la germination des graines :

Maintenant, en plein ciel, le soleil d’avril rayonnait dans sa gloire, échauffant la terre qui enfantait. Du flanc nourricier jaillissait la vie, les bourgeons crevaient en feuilles vertes, les champs tressaillaient de la poussée des herbes. De toutes parts, des graines se gonflaient, s’allongeaient, gerçaient la plaine, travaillées d’un besoin de chaleur et de lumière.
Un débordement de sève coulait avec des voix chuchotantes, le bruit des germes s’épandait en un grand baiser. Encore, encore, de plus en plus distinctement, comme s’ils se fussent rapprochés du sol, les camarades tapaient. Aux rayons enflammés de l’astre, par cette matinée de jeunesse, c’était de cette rumeur que la campagne était grosse. Des hommes poussaient, une armée noire, vengeresse, qui germait lentement dans les sillons, grandissant pour les récoltes du siècle futur, et dont la germination allait faire bientôt éclater la terre.

Dans le père Goriot, Balzac compare Paris à un océan :

Mais Paris est un véritable océan. Jetez-y la sonde, vous n’en connaîtrez jamais la profondeur. Parcourez-le, décrivez-le ! quelque soin que vous mettiez à le parcourir, à le décrire ; quelque nombreux et intéressés que soient les explorateurs de cette mer, il s’y rencontrera toujours un lieu vierge, un antre inconnu, des fleurs, des perles, des monstres, quelque chose d’inouï, oublié par les plongeurs littéraires.

 

La catachrèse

La catachrèse, c’est une métaphore si courante qu’on ne la perçoit plus comme telle. Exemples : les ailes d’un bâtiment, les pieds d’une table, les dents d’une scie, la plume d’un stylo, la feuille de papier, prendre une bain de soleil, habiter une cage à lapins…
Nous ne pouvons donc échapper aux métaphores. Elles nous sont essentielles. Comment nommer autrement « les pieds de la chaise » ? C’est un tourbillon duquel on ne sort pas, comme l’explique le philosophe Alain dans cet extrait :

Nous disons que les corps célestes obéissent à la loi de Newton; cela signifie qu’ils suivent des paroles comme les enfants sages. Mais ce n’est qu’une métaphore? Sans doute; mais la métaphore est enfermée dans le mot loi. L’algébriste veut échapper à la métaphore, et retrouve la fonction, autre métaphore. Les métaphores nous pressent, comme les ombres infernales autour d’Énée. Et ces pensées mortes doivent revivre en chaque enfant, comme le mythe du Léthé l’exprime, métaphore sur les métaphores. Et ceux qui méprisent les jeunes métaphores, nous les nommons pontifes, c’est-à-dire prêtres et ingénieurs par une double métaphore.

Propos, 1921, pp. 333-334

La métaphore morte

Fascinante et complexe, la métaphore morte se situe dans un entre-deux subtil. Plus usée que sa cousine “vive” mais moins figée que la catachrèse, elle occupe un territoire linguistique particulier. Pensez à ces expressions qui nous parlent encore, même si leur éclat s’est terni avec le temps.

Ces métaphores qui s’éteignent doucement

Le langage regorge de ces images à demi-effacées. Prenez “le pied de la montagne” – l’analogie avec notre anatomie persiste, mais elle ne fait plus tourner les têtes. Même chose pour “le bras de mer” ou “le coucher du soleil”. Ces expressions conservent une étincelle poétique, mais elle vacille comme une bougie en fin de vie.

La métaphore, cette architecte invisible de notre pensée

Détrompez-vous : la métaphore n’est pas qu’un simple ornement littéraire. Elle façonne votre vision du monde, comme l’ont brillamment démontré les linguistes George Lakoff et Mark Johnson. La preuve ? Elle s’infiltre partout :
Dans l’univers numérique :

  • Le “virus” informatique qui infecte nos machines
  • La “mémoire” de nos ordinateurs qui retient l’information
  • La “souris” qui court sur nos bureaux virtuels

Notre langage émotionnel en est imprégné :

Le monde des affaires n’y échappe pas

Dans ce domaine, les métaphores structurent notre compréhension de l’économie. “Le marché s’effondre” comme un château de cartes. L’économie, tel un jardin bien entretenu, devient “florissante”. Une “entreprise naissante” fait ses premiers pas dans le monde des affaires.

Les joyaux de notre patrimoine métaphorique

Certaines métaphores ont marqué l’histoire de la littérature de leur empreinte indélébile. Prenons quelques instants pour les savourer :

“La terre est bleue comme une orange” – Paul Éluard
Cette métaphore surréaliste joue avec nos perceptions. Elle marie l’impossible avec le familier, créant une image qui défie la logique tout en révélant une vérité poétique sur notre planète.

“L’homme est un roseau pensant” – Pascal
En quelques mots, Pascal capture toute la complexité de la condition humaine. Fragile comme un roseau, mais doté d’une force unique : sa pensée.

Exemples de métaphores

  • Tristes bars, boîtes de nuit où si vainement d’ordinaire les noctambules éperonnent la bête fourbue et rétive de l’espérance. (Claude Mauriac, Toutes les femmes sont fatales)
  • Terre arable du songe ! (Saint-John Perse, Anabase, X, fin)
  • Je parle un langage de décombres où voisinent les soleils et les plâtras. (Aragon, Traité du style)
  • Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage. (Baudelaire, L’Ennemi)
  • Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées (Baudelaire, LXXVI, Spleen)

On peut jouer avec les métaphores « consacrées ». Ici, l’auteur emploie le sens figuré puis le sens propre du mot trône, la métaphore du pouvoir, et ensuite l’objet en lui-même (c’est une forme de syllepse) : « Les Croisés entrèrent dans Constantinople, renversèrent le trône et montèrent dessus » (Jean-Charles, Hardi ! les cancres, p.27)
De même ici, avec la métaphore « arriver en coup de vent » : « Il s’engouffra dans la cuisine en même temps qu’une bouffée d’air gelé. Il arrivait toujours en coup de vent. » (Guèvremont, Le Survenant)

Les erreurs courantes avec les métaphores

Vous voulez maîtriser l’art de la métaphore ? Évitez ces pièges fréquents qui affaiblissent votre style :

Le mélange des registres

“Ce lion de la finance nage comme un poisson dans l’eau de l’investissement” (forme incorrecte)
“Ce requin de la finance dévore ses concurrents” (forme correcte)

L’incohérence dans la métaphore filée

“Sa colère était un volcan qui rugissait comme un lion” (forme incorrecte)
“Sa colère était un volcan dont la lave brûlait tout sur son passage” (forme correcte)

L’accumulation excessive

“Cette perle rare, ce diamant précieux, cet or pur qu’est votre amitié” (forme incorrecte)
“Votre amitié est une perle rare que je chéris” (forme correcte)

Questions fréquentes sur les métaphores

Comment reconnaître une métaphore dans un texte ?

Cherchez les éléments suivants : absence d’outil de comparaison, substitution d’un terme par un autre, sens figuré évident. Si vous pouvez ajouter “comme” ou “tel” sans changer le sens, c’était probablement une métaphore.

Peut-on utiliser des métaphores dans un texte scientifique ?

Absolument ! Les scientifiques utilisent constamment des métaphores pour expliquer des concepts complexes. Le “modèle planétaire” de l’atome, les “autoroutes de l’information”, la “carte du génome” en sont des exemples parfaits.

Quelle est la différence entre métaphore et symbole ?

Une métaphore établit une relation directe entre deux éléments. Un symbole représente une idée abstraite par un objet concret. La colombe symbolise la paix, mais dire “ses paroles sont des colombes” crée une métaphore.

Métaphoriser

L’emploi du verbe « métaphoriser », au sens de « s’exprimer par le truchement de métaphores », peut être relevé par exemple chez Sainte-Beuve, mais il est très rare en général.

Ceux dont on a pu lire dans la matinée quelque parole ou acte mémorable, quelque dépêche mâle et simple, peut-on raisonnablement les entendre déclamer, rêver, rimer, métaphoriser, même en beaux vers, le soir?

Nouveaux lundis, t. 5, 1863

 

L’impact des métaphores sur notre cerveau

Les neurosciences révèlent des découvertes fascinantes. Quand vous lisez une métaphore, votre cerveau active plusieurs zones simultanément. L’aire du langage travaille avec les zones sensorielles. Cette activation multiple explique pourquoi les métaphores marquent davantage notre mémoire.

Un pont entre l’abstrait et le concret

Votre esprit saisit plus facilement les concepts abstraits quand ils s’appuient sur des expériences concrètes. Dire que “le temps s’écoule” mobilise votre compréhension physique du mouvement des liquides. Cette ancrage sensoriel facilite la compréhension.

Conseils de lecture

Article écrit en partie à l’aide du Gradus

Pour aller plus loin dans votre exploration

Si ce voyage au pays des métaphores vous a intrigué, voici trois ouvrages qui méritent votre attention :
“Métaphores et analogies dans les sciences” de Jean-Jacques Wunenburger – Une plongée fascinante dans l’utilisation des métaphores par les scientifiques pour apprivoiser l’inconnu.

“Les Métaphores dans la vie quotidienne” de Lakoff et Johnson – L’ouvrage fondamental qui a révolutionné notre compréhension du rôle des métaphores dans la pensée.

“La Métaphore vive” de Paul Ricœur – Une exploration philosophique magistrale de la puissance créatrice des métaphores.

Conclusion : la métaphore, miroir de notre humanité

La métaphore dépasse largement le cadre littéraire. Elle révèle notre besoin fondamental de donner du sens au monde qui nous entoure. Chaque métaphore que vous créez ou que vous comprenez témoigne de votre capacité unique à établir des liens, à voir au-delà des apparences.

Maîtriser les métaphores, c’est enrichir votre palette expressive. C’est aussi développer votre sensibilité aux nuances du langage. Car derrière chaque métaphore se cache une vision du monde, une façon particulière d’appréhender la réalité.

Testez vos connaissances sur les métaphores


Quelle est la principale différence entre une métaphore et une comparaison ?

La métaphore n’a pas d’outil de comparaison

La métaphore est plus longue

La métaphore est moins précise

La métaphore n'utilise aucun outil de comparaison (comme, tel, ainsi que...) contrairement à la comparaison qui lie explicitement les deux termes.

Dans « l'or du soir » pour désigner le soleil couchant, de quel type de métaphore s'agit-il ?

Métaphore in praesentia

Métaphore in absentia

Métaphore filée

Dans une métaphore in absentia, le comparé (ici le soleil couchant) est absent et doit être deviné par le lecteur.

Qu'est-ce qu'une catachrèse ?

Une métaphore très poétique

Une métaphore si courante qu’on l’oublie

Une métaphore impossible à comprendre

La catachrèse est une métaphore tellement courante qu'on ne la perçoit plus comme une figure de style (pieds de table, ailes d'un bâtiment...).

Dans une métaphore filée, que doit-on respecter ?

Utiliser des rimes

Rester dans le même champ lexical

Répéter le même mot

Pour qu'une métaphore soit filée, tous les éléments doivent appartenir au même champ lexical (par exemple : volcan, lave, éruption, magma...).

Que désigne le terme technique « phore » dans une métaphore ?

L’élément comparé

L’élément comparant

L’outil de comparaison

En terminologie technique, le phore désigne l'élément comparant (ce à quoi on compare), tandis que le thème désigne l'élément comparé.