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L’occasion fait le larron : définition et origine

Publié le 12/05/2021
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L’occasion fait le larron signifie : une circonstance favorable donne l’occasion de faire quelque chose que l’on n’aurait peut-être pas fait autrement.

Ce proverbe signale le fait que la possibilité de faire quelque chose incite à le faire.

 

L’occasion fait le larron : origine de l’expression


Cette expression traduit une locution latine (médiévale ?) : occasio facit furem.

Le « larron » est un voleur, un brigand. Quand il lui est donné l’occasion de commettre un larcin ou pire, il le fait.

L’expression n’a plus de charge négative aujourd’hui. Elle est plutôt amusante.

La variante « l’occasion fait le péché » a disparu :

L’occasion fait le péché, et nous pouvons dire qu’il y a beaucoup d’innocents qui seraient méchants s’ils étaient tentés.

Traduction du Livre des vierges de Saint Ambroise, 1645

 

Voir ici : pourquoi dit-on « à tire-larigot » ?

 

Exemples


Quand on a su que c’était moi qui avais volé mademoiselle Mars, cela m’a valu une certaine distinction. Alors, monsieur, comme je me suis toujours bien conduit, on m’a dispensé des travaux durs ; d’ailleurs on a bien vu que je n’étais pas un voleur ordinaire ; j’ai été tenté : voilà tout. Monsieur sait le proverbe : l’occasion fait le larron.

Dumas, Une année à Florence

 

La corruption n’est pas uniquement une faute morale, mais un problème politique et économique qui handicape le développement et affaiblit la démocratie. Si l’occasion fait le larron, les opportunités favorisent les malversations.

Lemonde.fr

 

L’occasion fait le larron. Qu’ils soient géants de la tech ou start-up, nombreux sont les groupes à s’être positionnés ou à avoir accéléré encore dans la santé avec la crise sanitaire, certains n’hésitant même plus à être acteur du débat. « Nous avons besoin d’un outil de diagnostic qui serait largement distribué dans le monde. Comment fait-on cela ? La meilleure façon est d’avoir un bot d’intelligence artificielle qui peut faire un test d’auto-diagnostic », s’épanche, mardi, Satya Nadella, PDG de Microsoft, dans le « Financial Times ».

Lesechos.fr