On écrit : immixtion. Cette orthographe prête à confusion car il est assez inhabituel d’avoir un « x » suivi d’un « t ». Le modèle de « connexion » induit en erreur. En effet, « immixion » n’existe pas. L’immixtion est l’action de « s’immiscer » dans quelque chose, ou de s’ingérer dans quelque chose (en droit : s’immiscer dans une succession). Il existait aussi la forme « immiscion », mais elle est n’est plus employée aujourd’hui. Le mot est formé à partir du bas latin immixtio, « action de se mêler, mélange », dérivé du latin immiscere, « mêler à », et lié au nom « mixtion », qui signifie mélange, venant du latin mixtio, « mélange, mixture ».
Ce terme appartient plutôt à la langue soutenue, soignée ou technique. Il n’est pas courant dans la vie de tous les jours.
Exemples avec immixtion
L’immixtion grandissante de la police avait fini par susciter la méfiance.
[…] lequel ne peut tolérer l’immixtion dans son sein d’un corps étranger sans qu’il s’exerce aussitôt à digérer et assimiler l’intrus.
De par son caractère inédit, d’abord : l’immixtion d’une affaire privée – la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo intime du candidat – dans le débat public aura rarement eu un tel impact politique.
Le président du « Mouvement de l’indépendance » libanais Michel Moawad explique sur France 24 que le Liban, frappé par une crise sans précédent, n’a plus le choix : soit il renouvelle complètement sa classe politique, soit les Libanais sombrent dans « un suicide collectif ». L’immixtion de Téhéran via le Hezbollah libanais demeure pour l’ex-député une cause majeure du marasme dans lequel est plongé le Pays du Cèdre.
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