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« Je me permet » ou « je me permets » ? (orthographe) ✍️

Publié le 23/04/2019 (m.à.j* le 29/05/2024)
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Orthographe

On écrit : je me permets. La conjugaison de la première personne du singulier du présent de l’indicatif du verbe « permettre » est : « permets ». Le fait que « permettre » soit à la forme pronominale (« se permettre ») ne change pas l’orthographe : le sujet de la phrase est le pronom « je ». Le pronom « me » quant à lui n’influence par la terminaison. Il vaut mieux apprendre cette conjugaison par cœur pour ne plus se tromper.

À la deuxième personne, la terminaison compte aussi un « s » (« tu te permets »). En revanche, à la troisième personne du singulier, la terminaison ne prend pas de « s » (« il se permet »). 

« Permettre » est un verbe du troisième groupe. Les verbes avec une terminaison en -re prennent à la première personne du singulier du présent : je vends (vendre), j’attends (attendre), je mets (mettre), je réponds (répondre), etc.

À lire en cliquant ici : « je vous transmet » ou « je vous transmets » ?

Exemples avec « je me permets »

  • Je me permets de vous contacter à propos de ma candidature au poste de chargé de mission.
  • Il se permet des choses que je ne me permets pas.
  • « Je me permets de trouver qu’on a payé très cher, beaucoup trop cher, les coups portés par le nationalisme à la Démocratie, dans ce petit monde intellectuel, jadis anarchisant, aujourd’hui communiste ou fasciste, qu’importe » (Bernanos, Scandale de la vérité)
  • « — Il est enjoint au sieur Hugo de par le roi
    De quitter le royaume. » – Et je m’en vais.
    Pourquoi ? Pourquoi ? mais c’est tout simple, amis. Je suis un homme
    Qui, lorsque l’on dit : Tue ! hésite à dire : Assomme !
    Quand la foule entraînée, hélas ! suit le torrent,
    Je me permets d’avoir un avis différent ; (Hugo, L’Année terrible)
  • Quand je suis Océane, je me juge beaucoup, sur mes écritures, sur beaucoup de choses… En étant “quelqu’un d’autre”, je me permets beaucoup plus de choses. (rfi.fr)
  • Ces jours-là, je me permets de faire une deuxième séance douce l’après-midi, entre une et deux heures. Par contre, si je pars plus de six, sept ou huit heures le matin, je ne ressors pas l’après-midi. (Lequipe.fr)