« Nickel ! », « c’est nickel ! » ou « nickel chrome ! » signifient : « c’est très propre, c’est impeccable ou impec’, ça marche très bien, ça fonctionne bien, c’est réussi. » Exemples :
- Ton travail est nickel mon pote, on va pouvoir présenter tout ça au prof’ pendant l’exposé.
- Quand je lui ait dit que je pourrai me rendre disponible pour sa soirée, elle n’a pas pu réprimer un sourire et ajouter un radieux « nickel chrome ! » qui trahissaient tous deux sa joie.
- Ci-dessous, l’emploi est fait au
sens de « ça fonctionne bien » :
« Je sympathise discrètement et dis :
– Vous avez pourtant la T.S.F.
– Oh ! la T.S.F ça marche quand ça veut. Y a que le R.-11, l’appareil d’écoute d’avions…ça c’est nickel ! » (Candide, 14 septembre 1933) - Il fait -4°C quand il rencontre François sur l’aire des Monts de Guéret. Jacques lui demande un euro pour boire un café. Sans hésiter, François lui propose alors de prendre une douche. « Je l’ai invité à manger le midi, je lui ai proposé de se garer sous un appentis derrière ma maison, je lui ai donné une rallonge, un radiateur et une lampe. Il m’a dit c’est nickel !« Au bout d’une semaine passée ensemble, François salue le courage de Jacques : « Il garde le moral et il est optimiste, c’est quelqu’un d’intéressant. » (francebleu.fr)
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C’est nickel ! : origine de l’expression
Cette expression date selon le Dictionnaire historique de la langue française de 1918, où elle était employée au sens de « c’est propre ». Cependant, les premières attestations écrites de cette expression datent du milieu du XXe siècle. Elle a été construite sur l’allusion avec le métal argenté et brillant, dont la surface très lisse semble très propre. La variation nickel chrome apparaît plus tard. Le chrome est notamment employé dans le chromage décoratif, qui permet de donner aux métaux, par exemple sur les voitures ou les motos, un aspect poli et reluisant, et les protège de la corrosion. Le nichrome est un alliage très résistant de nickel et de chrome. « Nickel » est un terme d’origine allemande : il vient de Kupfernickel, « lutin du cuivre » (Kupfer,« cuivre », nickel, diminutif de Nikolaus, parce que les mineurs allemands crurent qu’un lutin leur avait joué un tour parce qu’ils ne pouvaient tirer du cuivre de la nickeline, qui est de couleur dorée).
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