CQFD signifie : « ce qu’il fallait démontrer » ou « ce qu’il faut démontrer ». Ce sigle de 4 caractères est formé à partir des initiales de « ce qu’il fallait démontrer ». Il sert de formule de conclusion à une démonstration mathématique. On le trouve parfois écrit en minuscules. Il est utilisé en dehors de ce contexte, un peu familièrement, pour marquer la fin d’un raisonnement, pour indiquer que l’on a apporté l’argument final ou pour clore un débat. Ce sigle est parfait utilisé ironiquement pour tourner en dérision quelqu’un qui se justifie un peu faiblement.
À lire en cliquant ici : que signifie « SUV » ?
Exemples avec CQFD
Si a = c et que b = c, alors a = b. CQFD.
Si tu verses tes céréales dans le bol avant de verser du lait, tu ne seras pas éclaboussé. CQFD !
Rimbaud (que tu ne connais pas, que je suis seul à connaître) n’est plus là. Vide affreux ! Le reste m’égal. C’est des canailles. C.Q.F.D., et ce qui le sera, démontré.
Verlaine
Les contre-performances des uns et des autres – et leurs réactions – ont parfois de quoi estomaquer, à l’image de Jo-Wilfried Tsonga (65e), qui menait deux sets à zéro face à l’Américain Tennys Sandgren (72e) avant de prendre la porte dès le premier tour. « Je suis déçu, triste parce que j’ai fait un bon match malgré tout, analysait Tsonga. Je n’ai pas grand-chose à me reprocher même s’il y a toujours des choses qu’on peut faire un peu mieux. Mais je suis vraiment déçu parce que je joue bien au tennis et que j’aurais aimé gagner ce match. » CQFD.
Équivalent de CQFD dans d’autres langues
L’équivalent latin est quod erat demonstrandum (QED), locution qui a le même sens, et qui notamment employée en anglais. L’équivalent grec est ὅπερ ἔδει δεῖξαι, hóper édei deîxai, employé par Euclide dans ses Éléments.
Les rappeurs français semblent apprécier ce sigle (Damso, IAM, Vald, etc.). Jacques Dutronc en a aussi fait un album, sorti en 1987.
Laisser un commentaire