« Perpétrer » et « perpétuer » sont des paronymes.
La prononciation de ces mots se ressemble, ce qui peut prêter à confusion.
Perpétrer : définition
Du latin perpetrare, « faire entièrement, achever, exécuter, accomplir, consommer ».
Le verbe « perpétrer » signifie : commettre un crime ou un délit.
Il a perpétré dans sa fuite des atteintes à la vie d’autrui.
N’est-il pas avéré que plusieurs jurés de ce tribunal se sont laissés corrompre par l’or des accusés, et que le président Montané a perpétré un faux pour sauver la tête de la fille Corday ?
Il est parfois employé dans à propos d’autres objets, mais dans une intention plaisante, afin de suggérer qu’il y a là « comme un crime », ou un petit méfait.
Avec des petites moues particulières, des envies de rire contenues, elles cheminaient ensemble, le nez au vent tiède, l’air de savoir drôles et de perpétrer quelque farce …
Attention à la conjugaison :
- au présent de l’indicatif : il perpètre ;
- au futur : il perpétrera.
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Perpétuer : définition
Du latin perpetuare, « faire continuer sans interruption, ne pas interrompre, rendre continu ».
Le verbe « perpétuer » signifie :
1. durer indéfiniment, durer constamment, se maintenir longtemps, persister dans quelque chose ;
C’est que toute pensée, soit religieuse, soit philosophique, est intéressée à se perpétuer, c’est que l’idée qui a remué une génération veut en remuer d’autres, et laisser trace.
C’est ainsi que la reconnaissance des habitants de la vieille Marseille perpétue le souvenir du héros qui délivra leur pays de l’invasion des Cimbres ;
2. se perpétuer : se prolonger.
Le malheur qui se perpétue produit sur l’âme l’effet de la vieillesse sur le corps ; on ne peut plus remuer ; on se couche.
Le dérivé « perpétuel » est courant.
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