« Merci de » et « merci pour » sont deux formes valables. « Merci de » est plus ancien que « merci pour », tournure plutôt moderne (« merci pour » n’est même pas relevé dans la dernière édition du Dictionnaire de l’Académie française, mais l’est en revanche par le Larousse).
Devant un nom, on peut employer indifféremment « merci de » ou « pour ». L’usage de la première ou de la seconde préposition n’entraîne pas un changement substantiel de sens. « Pour » est favorisé devant les éléments tangibles, et semble être plus courant dans l’usage. On lit parfois que « merci pour » est, en général, d’un registre moins soutenu que « merci de », mais cela ne sera pas senti par une large majorité des locuteurs. Exemples :
- Merci de ta bienveillance qui m’a été très précieuse.
- Merci pour le café, mais je dois malheureusement te quitter.
- Merci de ta visite, c’était un plaisir de te recevoir.
- Je voulais te dire merci pour toutes ces belles choses, c’est le plus beau Noël de ma vie.
Devant un infinitif, on emploie surtout « merci de ». Exemples :
- Merci d’avoir aidé ma petite sœur à faire ses devoirs, elle a bien progressé.
- Merci de ne rien lui dire avant le jour de son anniversaire, c’est une surprise !
On peut intercaler un adverbe entre la préposition et l’infinitif.
- Merci de bien vouloir fermer la porte en sortant, pour éviter de créer des courants d’air.
« Merci pour + infinitif » relève plutôt du registre familier. « Merci de + infinitif » permet de formuler poliment une demande ou donner un ordre de manière atténuée, mais cet usage est parfois vertement critiqué pour son caractère « toxique » ou hypocrite, dans les relations de travail notamment.
Le synonyme « savoir gré » appartient au langage soutenu, et est très approprié dans les courriers professionnels.
- Je vous sais gré de m’avoir envoyé avec promptitude le compte rendu de la réunion de ce matin.
« Remercier de/pour » suit bien sûr les mêmes règles que celles décrites dans cet article.
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