DĂ©finition de la figure de style : procĂ©dĂ© qui consiste Ă sâĂ©carter de lâusage ordinaire de la langue pour donner un caractĂšre « littĂ©raire » Ă ce que lâon Ă©nonce. On fait une utilisation originale de la langue, on joue avec les codes, on exprime de façon singuliĂšre ce que lâon souhaite Ă©crire. Les figures de style peuvent agir sur le sens des mots, la construction des phrases ou sur leur sonoritĂ©. On peut aussi parler de figure de rhĂ©torique ou de figure du discours.
Comment faire des progrÚs et maßtriser les figures de style ? Il existe des ouvrages de référence sur les figures de style, notamment le Gradus de Bernard Dupriez, le Lexique des figures de style de Nicole Ricalens-Pourchot ou le manuel de Patrick Bacry.
Listes des figures de style + exemples
1. LâaccumulationLâaccumulation est un procĂ©dĂ© qui consiste Ă aligner, Ă accumuler un grand nombre de termes pour multiplier les informations dans le but dâinsister sur une idĂ©e, lui donner plus de force, la rendre plus saillante, plus frappante. Lâaccumulation est une figure dâamplification. Les mots accumulĂ©s sont en gĂ©nĂ©ral de mĂȘme nature, de mĂȘme fonction grammaticale ou de mĂȘme sonoritĂ© afin de rendre lâexpression plus cohĂ©rente. La gradation et lâĂ©numĂ©ration sont des types dâaccumulation. Lâanaphore et lâhyperbole sâappuient sur ce procĂ©dĂ©. Exemple :
Victor Hugo accumule le nom des Ă©lĂ©ments auxquels « lâocĂ©an jette son noir sanglot ». |
2. LâacrosticheUn acrostiche est un jeu littĂ©raire qui consiste Ă Ă©crire un poĂšme dont on peut lire un mot formĂ© par les initiales des vers. Ce mot est souvent le nom de lâauteur, le nom de celui Ă qui on dĂ©die le poĂšme ou un mot en rapport avec le titre du poĂšme. Exemple :
On peut lire verticalement le nom de lâauteur du poĂšme : VILLON. |
4. LâallĂ©gorie (figure de style)LâallĂ©gorie est une figure de style par laquelle on exprime, on reprĂ©sente une idĂ©e, une notion ou un thĂšme par une mĂ©taphore, une personnification, une image ou, plus gĂ©nĂ©ralement, une forme concrĂšte. En dâautres mots, lâallĂ©gorie est une reprĂ©sentation concrĂšte dâune notion abstraite. Elle utilise un symbole (un texte, une image, etc.) qui vĂ©hicule une notion. Ă lâĂ©crit, on la repĂšre souvent par lâutilisation de la majuscule. LâallĂ©gorie a donc deux sens : un sens littĂ©ral (la forme qui reprĂ©sente lâidĂ©e) et un sens figurĂ© (lâidĂ©e, la notion qui est reprĂ©sentĂ©e). Exemple :
Baudelaire reprĂ©sente une notion abstraite, le temps qui fuit, de maniĂšre concrĂšte, comme un monstre qui dĂ©vore la vie de lâhomme. Il y a donc, en outre, une personnification du temps. Personnification et allĂ©gorie vont souvent de pair. LâallĂ©gorie du temps qui fuit (tempus fugit) est un lieu commun de la littĂ©rature. |
5. LâallitĂ©rationUne allitĂ©ration est une figure de style qui consiste Ă rĂ©pĂ©ter de maniĂšre exacte ou approximative, une mĂȘme consonne (un mĂȘme « son », de type consonne). Cette rĂ©pĂ©tition trouve son sens dans le texte dans laquelle on la trouve. On voit le plus souvent les allitĂ©rations dans la poĂ©sie ou le théùtre. Jean-Marie Viprey dĂ©finit lâallitĂ©ration ainsi : « une saillance significative dans la rĂ©currence dâune consonne, Ă lâĂ©chelle dâune configuration textuelle donnĂ©e. » Exemple : un vers de Racine dans Andromaque (V, 5) est lâexemple le plus cĂ©lĂšbre dâallitĂ©ration dans la langue française : Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos tĂȘtes ? Ici, le son « s » (par la consonne s, ou la consonne c) est rĂ©pĂ©tĂ© 5 fois et suggĂšre le sifflement du serpent. Bref, il faut se demander : est-ce que la rĂ©pĂ©tition dâune consonne permet de remarquer quelque chose ? |
6. LâanacolutheUne anacoluthe est une figure de style qui consiste Ă opĂ©rer volontairement une rupture dans la syntaxe. La construction grammaticale de la phrase est transformĂ©e pour lui donner un effet rhĂ©torique. Câest une faute maĂźtrisĂ©e. La phrase se dirige vers le point vers lequel on lâattend, avant de prendre brusquement une autre direction. Elle est comme interrompue dans son cheminement. Exemple :
Ici, le verbe aurait dĂ» avoir « le nez » pour sujet. Le sujet « La face du monde » apparaĂźt sans quâon lâattende. Pascal veut surprendre en exprimant un saut intellectuel par cette Ă©trange syntaxe : lâhistoire a Ă©tĂ© comme modifiĂ©e par le nez de ClĂ©opĂątre ! Pascal, mathĂ©maticien de gĂ©nie, Ă©tablit un parallĂšle implicite entre deux longueurs : la taille du nez de ClĂ©opĂątre et la face du monde. On le comprend : lâanacoluthe est frĂ©quente dans le langage parlĂ©. |
7. LâanadiploseUne anadiplose est une figure de style qui consiste Ă rĂ©pĂ©ter le dernier mot dâune proposition (un mĂȘme ensemble de termes) au dĂ©but de la proposition suivante. Exemple :
Il y a anadiplose car le mot Lyon est répété dans deux propositions différentes, séparées par une virgule.
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8. LâanagrammeUne anagramme est un jeu littĂ©raire qui consiste Ă former un ou plusieurs mots en transposant les lettres dâun autre ou de plusieurs autres mots. Exemple :
Autre exemple : les mots « Gare maman » ou « Maman rage » peuvent ĂȘtre formĂ©s Ă partir dâanagramme. |
9. LâanaphoreLâanaphore est une figure de style qui consiste Ă rĂ©pĂ©ter un mĂȘme mot ou un mĂȘme groupe de mots en tĂȘte de phrases, de vers, de paragraphes qui se suivent. Câest une figure de style qui donne une impression dâinsistance, de symĂ©trie et renforce un propos. Ce procĂ©dĂ© est particuliĂšrement populaire en poĂ©sie. Attention cependant, il faut essayer de comprendre lâintention de lâauteur. En effet, lâanaphore nâest pas le rĂ©sultat dâune nĂ©gligence. Elle est voulue par lâauteur qui peut vouloir souligner une juxtaposition, crĂ©er un effet dâaccumulation, un effet musical, suggĂ©rer une obsession, lâurgence ou donner lâeffet dâune incantation, etc. Exemple :
En grammaire, lâanaphore est un procĂ©dĂ© par lequel un mot ou un groupe de mots rappelle un autre mot ou groupe de mots prĂ©cĂ©demment Ă©noncĂ© (lâantĂ©cĂ©dent). Lâanaphore peut aussi ĂȘtre elliptique (voir plus bas). Exemple : Michel nâa pas son manuel ; je lui ai prĂȘtĂ© le mien.« Le mien » se substitue ici au mot « manuel« , qui est lâantĂ©cĂ©dent. Par « le mien« , on fait rĂ©fĂ©rence à « manuel ». |
10. LâantithĂšseUne antithĂšse (ou alliance dâidĂ©es) est une figure de style qui consiste Ă opposer trĂšs fortement deux termes ou deux ensembles de termes contraires. Cette figure de style oppose des idĂ©es. LâantithĂšse est aussi, selon le Gradus, un moyen de mettre en relief une idĂ©e principale en prĂ©sentant une idĂ©e inverse que lâon Ă©carte ou que lâon nie. Exemple :
Ce vers cĂ©lĂ©brissime de Hamlet est lâexemple le plus simple dâantithĂšse : la proposition « Ătre » sâoppose Ă la proposition « ne pas ĂȘtre ». La symĂ©trie entre les deux propositions contraires (Ătre / ne pas ĂȘtre) renforce lâeffet de contraste. |
11. LâantiphraseLâantiphrase est une figure de style par laquelle on laisse entendre le contraire de ce que lâon veut vraiment dire ou Ă©crire. On emploie un mot ou une proposition dans un sens contraire Ă son vĂ©ritable sens. Exemple :
Nicolas ne pense pas que Jean soit gĂ©nĂ©reux. Au contraire ! Il ironise sur son avarice. Lâantiphrase est la figure par excellence de lâironie. Elle permet de mettre facilement en Ă©vidence le ridicule dâune situation. Ainsi, on peut dire « Ne vous gĂȘnez pas ! » Ă quelquâun qui fait quelque chose de dĂ©rangeant, ou « DĂ©licieux ! » pour se moquer dâun repas visiblement dĂ©goĂ»tant. Certains ne comprennent pas la diffĂ©rence entre antiphrase et ironie. Lâantiphrase est une figure de style, une tournure de phrase qui produit un effet littĂ©raire. Lâironie est un concept qui ne sâapplique pas uniquement Ă une phrase, elle peut ĂȘtre une caractĂ©ristique des choses de la vie (on peut dire quâune chose est ironique, comme dire quâune chose est triste, ou bleue, ou compliquĂ©e, etc.). |
12. LâassonanceEn gĂ©nĂ©ral, on parle dâallitĂ©ration pour la rĂ©pĂ©tition dâune consonne, et dâassonance pour la rĂ©pĂ©tition dâune voyelle. Exemple :
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13. LâasyndĂšteLâasyndĂšte est une figure de style par laquelle on juxtapose des Ă©lĂ©ments tout en supprimant volontairement les mots de liaison entre ces Ă©lĂ©ments. On omet dâinscrire la coordination entre plusieurs propositions dâune mĂȘme phrase ou entre plusieurs phrases. Elle se traduit souvent par lâemploi de la virgule. LâasyndĂšte sâoppose Ă la polysyndĂšte. Elle est une forme de parataxe. Exemple :
Dans cet extrait, La BruyĂšre multiplie les propositions (« se jette hors de la portiĂšre », « traverse la cour », « monte lâescalier »), en ne les liant que par des virgules. Il nâemploie aucun terme de liaison. Il aurait en effet pu Ă©crire : « MĂ©nalque se jette hors de la portiĂšre. Il traverse ensuite la cour pour monter lâescalier et parcourt lâantichambre⊠» LâasyndĂšte est une ellipse, câest-Ă -dire un procĂ©dĂ© par lequel on retranche des mots dâune phrase sans que le sens de cette phrase en soit affectĂ©. |
14. LâaposiopĂšseLâaposiopĂšse est une figure de style qui consiste Ă interrompre brusquement une phrase ou un vers qui reste inachevĂ©, traduisant une hĂ©sitation, une Ă©motion, une menace. Elle produit un silence, matĂ©rialisĂ© par des points de suspension. LâĂ©noncĂ© continue ensuite en digression. Exemple :
Arlequin, déguisé en son maßtre dans la piÚce de Marivaux, hésite à avouer directement sa véritable identité. |
15. LâantanaclaseLâantanaclase (ou la diaphore, synonyme) est une figure de style qui consiste Ă utiliser deux fois le mĂȘme mot dans une phrase en lui donnant deux sens diffĂ©rents. Cette figure joue sur la polysĂ©mie dâun mot, câest-Ă -dire sur le fait quâun mot dispose de plusieurs sens. Câest une figure de style voisine de la syllepse et de la paronomase. Exemple :
La premiĂšre occurrence de « raison » renvoie aux motivations, alors que la seconde renvoie plutĂŽt Ă la raison comme facultĂ© de lâesprit humain. |
16. LâantonomaseUne antonomase est figure qui consiste Ă faire dâun nom commun ou dâune pĂ©riphrase un nom propre ou, Ă lâinverse, on fait dâun nom propre un nom commun. Lâantonomase est donc un type de mĂ©tonymie. Exemple :
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17. Le calembourUn calembour est un jeu de mot qui repose sur lâĂ©quivoque que provoque lâemploi de mots Ă double sens, ou de termes dont la prononciation est semblable ou identique mais dont le sens diffĂšre. Lâeffet comique vient de la double interprĂ©tation que lâon peut faire de ces phrases. Exemple :
Ce cĂ©lĂšbre calembour du journaliste du Canard enchaĂźnĂ© dĂ©tourne le proverbe « Chassez le naturel, il revient au galop » Ă lâaide de paronymes (naturiste pour naturel ; bungalow pour galop). |
18. Le chiasmeLe chiasme (se prononce kiasme) est une figure de style qui consiste Ă disposer au moins 2 Ă©lĂ©ments, par exemple lâadjectif + le nom rude journĂ©e, en miroir avec au moins deux autres Ă©lĂ©ments correspondants, par exemple le nom + lâadjectif travail fructueux. On obtient ainsi une phrase formĂ©e sur le modĂšle AB/BA : Ă rude journĂ©e, travail fructueux. Les deux parties dâun chiasme sont souvent sĂ©parĂ©es par une conjonction de coordination (mais, ou, etâŠ) ou par un point virgule ou une virgule. Exemple :
Ce vers de Hugo est un chiasme formé comme suit :
Câest donc un chiasme multiple sous forme ABC / CBA. Le chiasme donne ici de lâharmonie Ă lâexpression : la sonoritĂ© de la phrase devient agrĂ©able. Il donne du rythme dans une structure du texte resserrĂ©e. En outre, le chiasme permet de mettre en relief une ressemblance ou une opposition. Attention : une phrase formĂ©e sur le modĂšle AB/AB nâest pas un chiasme mais un parallĂ©lisme. Par exemple : « Je meurs si (A) je vous perds (B) ; mais je meurs si (A) jâattends (B). » (Racine, Andromaque). |
19. La comparaisonLa comparaison est un procĂ©dĂ© par lequel on rapproche un terme ou un ensemble de termes, par exemple « la terre », dâun terme ou dâun ensemble de termes diffĂ©rent, par exemple « le feu ». Deux entitĂ©s sont mises sur un mĂȘme plan : « la terre est rouge comme le feu ». Le premier terme ou ensemble de termes est appelĂ© le comparĂ© (ou thĂšme) : dans lâexemple, câest « la terre ». Le deuxiĂšme terme ou ensemble de termes est appelĂ© le comparant (ou phore) : dans lâexemple, câest « le feu ». La comparaison opĂšre Ă lâaide dâun outil de comparaison. Dans lâexemple prĂ©cĂ©dent, lâoutil de comparaison est « comme ». Lâoutil de comparaison peut ĂȘtre :
La comparaison est une figure de style lorsquâon rapproche des Ă©lĂ©ments au dĂ©part dissemblables, pour crĂ©er un effet littĂ©raire. On parle alors de comparaison figurative. Exemple :
Rimbaud compare dans ces vers « un petit baiser » dans le cou à un élément qui lui semble au départ complÚtement différent et étranger : une « folle araignée« . Le poÚte rapproche deux réalités dissemblables qui, aprÚs effort du lecteur, semblent effectivement se rapprocher : les petits baisers multipliés dans le cou courent et chatouillent comme le ferait une petite araignée. |
20. LâeuphĂ©mismeUn euphĂ©misme est une figure de style par laquelle on attĂ©nue lâexpression dâune idĂ©e pour en masquer le caractĂšre dĂ©plaisant, brutal, triste, vulgaire, douloureux, etc. On Ă©nonce indirectement une idĂ©e odieuse (par exemple, lâidĂ©e de la mort) pour attĂ©nuer son effet (la peur et la tristesse pour la mort). Exemple :
Ces cĂ©lĂšbres vers qui concluent Le Dormeur du Val sont euphĂ©miques : Rimbaud ne dit pas explicitement que le soldat est mort. Il utilise pour cela une mĂ©tonymie en Ă©nonçant lâeffet Ă la place de la cause : les « deux trous rouges au cĂŽtĂ© droit » disent bien sĂ»r quâun soldat ennemi lui a tirĂ© dessus et lâa tuĂ©. Ăvoquer directement la mort aurait jurĂ© avec le ton du poĂšme, dans lequel le lecteur est plongĂ© dans une atmosphĂšre de quiĂ©tude et de sĂ©rĂ©nitĂ©. En gĂ©nĂ©ral, lâeuphĂ©misme est employĂ© pour parler de la maladie, de la mort ou de la sexualitĂ©. |
21. La gradationUne gradation est une figure de style qui consiste Ă ordonner les termes dâune phrase qui Ă©voquent une idĂ©e similaire selon une progression ascendante ou descendante. En dâautres mots, une mĂȘme idĂ©e peut ĂȘtre exprimĂ©e avec plus ou moins de force grĂące Ă une Ă©numĂ©ration de termes qui peuvent gagner ou perdre en intensitĂ©, en nombre, en taille, etc. Les termes qui se suivent dans une gradation progressent par le sens. Exemple :
Cyrano de Bergerac parle de son gros nez par des métaphores désignant un élément toujours plus important en dimension. On parlera souvent de gradation ascendante pour désigner une gradation qui gagne en intensité. |
22. LâhypallageUn hypallage est une figure de style par laquelle on associe un terme dâune phrase (par exemple : « endeuillĂ© ») Ă un terme diffĂ©rent de celui qui aurait convenu selon le sens (« endeuillĂ©e » associĂ© à « maison » Ă la place de « famille » dans lâexemple : « La famille se trouvait dans la maison endeuillĂ©e »). On associe des termes qui paraissent a priori hĂ©tĂ©rogĂšnes mais dont le lien est finalement logique. Lâhypallage concerne surtout les adjectifs. Exemple :
Le hĂ©ros du conte de Villiers de LâIsle-Adam associe chaque objet de son intimitĂ© au souvenir de la mort de sa femme. Comprendre une hypallage exige souvent dâen connaĂźtre le contexte. |
23. LâhyperboleUne hyperbole est une figure de style qui utilise lâexagĂ©ration pour mettre un Ă©lĂ©ment en relief, pour frapper les esprits ou pour ironiser. Selon le LittrĂ©, lâhyperbole permet dâaugmenter ou de diminuer excessivement la vĂ©ritĂ© des choses pour quâelles produisent une impression plus grande. En dâautres termes, dans la clartĂ© du français de La BruyĂšre (1645 â 1696) : « Lâhyperbole exprime au-delĂ de la vĂ©ritĂ© pour ramener lâesprit Ă la mieux connaĂźtre. » (La BruyĂšre, Les CaractĂšres, Des ouvrages de lâesprit) Exemple : Elle me confia son sac. Il pesait au moins une tonne ! On comprend aisĂ©ment ce que lâon souhaite exprimer ici : le sac Ă©tait trĂšs lourd. LâĂ©valuation du poids du sac est trĂšs exagĂ©rĂ©e. Lâhyperbole permet dâexprimer une idĂ©e qui nâaurait pas Ă©tĂ© aussi frappante ni aussi claire si lâon avait simplement dit : « Elle me confia son sac. Il Ă©tait lourd et pesait au moins 10 kg ! ». Lâhyperbole peut en outre ajouter un effet humoristique : on imagine la personne se ployer sous le poids du sac ! |
24. La litoteUne litote est une figure de style qui consiste Ă dire moins pour faire entendre beaucoup plus. En dâautres termes, on dit moins pour suggĂ©rer davantage. Par mĂ©tonymie, on dĂ©signe par litote une expression utilisant ce procĂ©dĂ©. La litote utilise souvent la nĂ©gation. Exemple :
La litote se trouve ici Ă Ce nâĂ©tait pas idiot. La suggestion du compagnon Ă©tait en fait intelligente. Plus encore, on devine que cette suggestion qui pouvait ĂȘtre accueillie avec scepticisme de prime abord Ă©tait en fait intelligente. Bref, la litote attĂ©nue lâexpression dâun sentiment ou dâun jugement, mais cette attĂ©nuation est fausse ou simulĂ©e. Par un effet de balancier, la phrase est comme soulignĂ©e, elle devient plus forte, elle a plus de poids. La phrase implicite met mieux les sentiments en Ă©vidence que la phrase explicite. La litote est une figure du contraste entre les idĂ©es. |
25. La mĂ©taphoreLa mĂ©taphore est une figure de style qui consiste Ă dĂ©signer un terme, un ensemble de termes ou une idĂ©e, par exemple le soleil couchant, par un autre terme ou un autre ensemble de termes qui signifie normalement autre chose, comme « lâor du soir ». Ainsi, comme dans le cĂ©lĂšbre poĂšme de Victor Hugo, on parle du soleil couchant comme de « lâor du soir ».
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26. La mĂ©tonymieUne mĂ©tonymie est une figure de style par laquelle on remplace un mot, par exemple lâĂ©pĂ©e, par un autre mot avec lequel il a un lien logique, comme « le fer ». Ainsi, on peut dire : ces guerriers ont croisĂ© le fer ! On dĂ©signe quelque chose :
Exemple : « Jâai dĂ©gustĂ© hier soir un onctueux bordeaux ! » On comprend dans cet exemple que lâon a pas bu la ville de Bordeaux, mais un vin produit dans la rĂ©gion de Bordeaux. Il y a un lien logique entre ces deux Ă©lĂ©ments : on parle du lieu Ă la place de la chose. La mĂ©tonymie sert ici de raccourci pour la pensĂ©e. Il serait fastidieux, voire maladroit, pour un Français ou quiconque sây connaĂźt en vin de dire : « Jâai dĂ©gustĂ© hier soir un onctueux vin de Bordeaux ! ». Lorsque lâon utilise un nom propre pour le substituer Ă un nom commun, on parle alors dâantonomase (un « tartuffe » pour un hypocrite, un « roquefort » pour un fromage de Roquefort, etc.). |
27. LâoxymoreUn oxymore (synonyme : alliance de mots) est une figure de style qui consister Ă allier deux termes qui semblent se contredire. On rapproche de maniĂšre paradoxale des termes qui peuvent paraĂźtre contraires. En dâautres termes, dans lâoxymore, un mĂȘme objet a des qualitĂ©s contradictoires. Mais attention : cette alliance de mots contraires nâest pas incompatible, elle crĂ©e un sens. DerniĂšre chose Ă savoir : les termes contradictoires dâun oxymore doivent toujours appartenir Ă la mĂȘme entitĂ© de mots (au mĂȘme syntagme, cela ne peut pas ĂȘtre deux phrases sĂ©parĂ©es lâune de lâautre). Exemple : le dramaturge Corneille nous a donnĂ© le plus cĂ©lĂšbre exemple dâoxymore :
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27. Le paradoxeUn paradoxe est un procĂ©dĂ© par lequel on Ă©nonce une idĂ©e contraire Ă lâopinion commune. En effet, ce terme vient du grec para, « contre » et doxa, « opinion ». Exemple : « Lâhomme nâest ni ange, ni bĂȘte, et le malheur veut que qui veut faire lâange fait la bĂȘte. » (Pascal, PensĂ©es, 572) Ce cĂ©lĂšbre aphorisme, qui associe dans une antithĂšse les termes « ange » et « bĂȘte », est un paradoxe : on pense spontanĂ©ment que celui qui fait lâange, câest-Ă -dire celui qui fait lâeffort de bien se comporter, est une personne bonne. Cependant, Pascal nous dit que lorsque lâon fait lâange, on finit toujours par dĂ©velopper des comportements mauvais. En rĂ©alitĂ©, seul Dieu est parfait : lâhomme nâest quâun pĂ©cheur moyen, ni complĂštement bon, ni complĂštement mauvais. Un paradoxe est une figure de style dans la mesure oĂč des idĂ©es ou des mots ordinairement opposĂ©s sont rassemblĂ©s dâune maniĂšre originale. Ces associations surprenantes frappent lâesprit. |
28. La parataxeUne parataxe est une figure de style par laquelle on juxtapose des propositions sans marquer le rapport de dĂ©pendance qui les unit. Aucun mot de liaison (comme les conjonctions de subordination : lorsque, que, quand, si, etc., les prĂ©positions, les verbes ĂȘtres, paraĂźtre, etc.) ne vient signaler le rapport entre les phrases : ce sont des textes sans « que ». LâasyndĂšte est une forme de parataxe, par laquelle on omet plus spĂ©cifiquement les mots de coordination. Exemple :
Dans cet extrait, il y un enchaĂźnement logique des diffĂ©rentes phrases. La deuxiĂšme est une consĂ©quence logique de la premiĂšre, etc. Mais il nâest composĂ© que de propositions principales car il est dĂ©pourvu de coordonnants et de subordonnants. |
29. La paronomaseLa paronomase est une figure par laquelle on rapproche deux mots dont la sonoritĂ© ou lâorthographe sont semblables, mais dont le sens est diffĂ©rent. Ces mots sont nommĂ©s des paronymes (comme Ă©ruption et irruption). La paronomase sâappuie sur lâhomophonie. Elle fait naĂźtre des allitĂ©rations ou des assonances. Exemple : « En vivant et en voyant les hommes, il faut que le cĆur se brise ou se bronze. » (Chamfort, Maximes, pensĂ©es, caractĂšres et anecdotes). Chamfort rapproche les termes « brise » et « bronze » dont la sonoritĂ© est semblable. La mĂ©lodie que crĂ©e cette paronomase permet de faire de cette phrase une maxime, câest-Ă -dire une formule qui rĂ©sume un principe moral et facile Ă mĂ©moriser. La paronomase souligne en outre la contradiction entre les termes « brise » et « bronze » : elle met en exergue ce terrible dilemme pour certains hommes supĂ©rieurs qui doivent sâaffermir ou se suicider devant une sociĂ©tĂ© impitoyable. |
30. La pĂ©riphraseUne pĂ©riphrase est une figure de style qui consiste Ă exprimer une notion en plusieurs mots qui la dĂ©crivent au lieu de nâen utiliser quâun seul. On utilise plusieurs mots alors quâun seul suffirait. Exemple : La Venise du Nord pour parler de Bruges. En effet, Ă lâimage de Venise, Bruges est une ville oĂč lâon trouve de nombreux canaux. |
31. La personnificationLa personnification est une figure de style par laquelle on prĂȘte des qualitĂ©s humaines Ă une chose, une idĂ©e ou un animal. La personnification est le produit dâune comparaison ou dâune mĂ©taphore. La possibilitĂ© de produire une personnification par mĂ©tonymie est contestĂ©e. Exemple :
Cet exemple contient trois personnifications :
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32. La polysyndĂšteUne polysyndĂšte est une figure de style par laquelle on multiplie volontairement les mots de liaison, notamment les conjonctions de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car) ou les adverbes de liaison (ainsi, alors, certes, en effetâŠ) alors que la grammaire ne lâexige pas. La polysyndĂšte sâoppose Ă lâasyndĂšte. Exemple :
Verlaine multiplie la conjonction « et », ce qui donne une impression de bercement. |
33. La prĂ©tĂ©ritionUne prĂ©tĂ©rition est une figure de style par laquelle on feint de ne pas vouloir parler dâun sujet, pour en parler quand mĂȘme. Le locuteur dit ce quâil prĂ©tend passer sous silence. Exemple : « Je ne dirai pas quâil a Ă©crit douze livres ni quâil a Ă©tĂ© professeur dans les plus grandes universitĂ©s, Stanford et Oxford pour ne pas les nommer⊠» (Exemple citĂ© par le Gradus) Dans cet exemple, la prĂ©tĂ©rition a valeur de rĂ©sumĂ© : le locuteur ne sâĂ©tendra pas sur cet Ă©lĂ©ment, mĂȘme si lâon comprend quâil est important. |
34. La prosopopĂ©eUne prosopopĂ©e est un procĂ©dĂ© qui consiste Ă invoquer et faire discourir un ĂȘtre qui est absent, mort, imaginaire, symbolique, inanimĂ© ou une abstraction. Cet ĂȘtre agit, parle, rĂ©pond ; il joue le rĂŽle de confident, tĂ©moin, vengeur, juge, garant, etc. Cette figure recourt souvent Ă la personnification lorsquâelle prĂȘte des qualitĂ©s humaines (la parole, les Ă©motions, etc.) Ă des choses inanimĂ©es. En outre, la prosopopĂ©e a une fonction allĂ©gorique : lâĂȘtre inanimĂ© invoquĂ© reprĂ©sente une idĂ©e abstraite. Exemple :
Baudelaire fait ici parler une abstraction, la beauté (ce qui fait aussi du poÚme une allégorie). |
35. La syllepseUne syllepse est une figure de style qui consiste Ă employer un mĂȘme mot Ă la fois au sens propre et au sens figurĂ©. La syllepse joue donc sur la polysĂ©mie dâun mot, câest-Ă -dire sur le fait quâun mot dispose de plusieurs sens. Exemple :
Cette devinette joue sur la polysĂ©mie du verbe « dĂ©couvrir » : ĂŽter les vĂȘtements de quelquâun, et dĂ©couvrir de nouvelles terres. Cet exemple est Ă©videmment empreint dâhumour : la syllepse permet de crĂ©er des jeux de mots. |
36. La synecdoqueLa synecdoque est une mĂ©tonymie dans laquelle une partie dâun Ă©lĂ©ment sert Ă dĂ©signer le tout (ou le tout pour dĂ©signer une partie). Exemple :
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37. Le tautogrammeUn tautogramme est une phrase dans laquelle les mots commencent tous par la mĂȘme lettre. Exemple : Le loup lacĂšre les lĂąches lĂ©zards. En savoir plus en cliquant ici |
38. Le zeugmeUn zeugme (ou zeugma, ou attelage) est une figure de style qui consiste à adjoindre à un terme (un verbe, une préposition) deux compléments de nature différente, par la syntaxe ou par le sens. Ces deux compléments sont coordonnées ou juxtaposés. Il y a comme un élément central (par exemple le verbe « meubler »), auquel se rattachent plusieurs autres éléments dissemblables (« une chambre » et « la conversation »).
Proust associe à « qui meublent » deux compléments de nature différente :
Le verbe meubler est employĂ© dans deux sens diffĂ©rents. On le voit, le zeugme permet dâĂ©viter une rĂ©pĂ©tition (celle du verbe « meubler »). Le zeugme est donc une forme dâellipse. |
Bonjour,
Je cherche le nom de la figure de style qui consiste Ă finir un texte ou un discours en reprenant la ou les phrases dâintroduction. Pourriez-vous mâaider? Avec mes remerciements
Câest lâĂ©panadiplose. Je lâai appris grĂące au film P.R.O.F.S.
Comme quoiâŠ
Que serait la figure de style de la phrase âle bien, la vertu et le mĂ©rite Ă©taient extraodinaireâ
Ce fichier contient toutes les figures de style. Et en plus les expressions sont compréhensives si vous pouvez nous aider avec le fichier pdf si possible
Sâil vous plaĂźt la phrase suivante appartient Ă quelle figure de style ?
Je vais partout lĂ oĂč il y a des hommes.
Passionnant, exemples bien choisis, mais de lĂ Ă tout retenir par coeur, il y a de la margeâŠ..
Câest trĂšs intĂ©ressant et fouillĂ©. Merci pour lâenrichissement
Impossible dâimprimer cette page en pdf pour la conserver comme rĂ©fĂ©rence en vue de lecture hors ligne. đ
Avec chrome ,câest possible.
merci tout de mĂȘme pour lâensemble de votre site, je sens quâil va mâĂȘtre trĂšs utile et surtout quâil va me faire passer dâexcellents moments.
Puis-je recevoir vos mises Ă jour? Je dĂ©couvre votre site tout Ă fait fortuitement et, comme en temps ordinaire jâanime un atelier dâĂ©criture, je trouve lĂ une mine dâor. JâĂ©tais en train de prĂ©parer une sĂ©ance portant sur les expressions françaises et en particulier la mĂ©tonymie, je suis ravie que me pas mâaient conduit jusquâĂ vous. Merci
Bonjour,
Merci pour votre commentaire.
Je nâai malheureusement pas de lettre dâinformationâŠ
Merci. Câest trĂšs important pour les amoureux de la plume
Jâaimerais savoir câest quoi la rĂ©pĂ©tition et le parallelisme
Que notre langue Française est belle , merci pour mâinstruire avec autant de plaisir
Bonjour. Je cherche la figure de style du fameux âMade in Franceâ.Le logo assurant un produit français ; le paradoxe entre le fond et la forme.On prĂ©vient en anglais de sa provenance française???!!!! Merci
La francographie ou la francologie en tout cas pas la franco logiqueâŠ
Câest comme le francophony day !
Merci.
Un excellent travail,
Moi je suis un linguiste et un enseignant débutant.
Pouvez vous mâaider Ă avoir le fichier pdf?
Merci
Merci, câest trĂšs intĂ©ressant
quelle richesse la langue française
bonjour
petite question: Briser le silence câest quoi comme type de mĂ©taphore?
LâĂ©clat de voix
Câest fou la langue française
Elle séduit de sa rhétorique
Super
Article tres edifiant mais aidez moi a trouvez le nom de la figure de style ou du moins la rhĂ©torique qui permet au rappeur de faire une cĂ©sure dâun mots et dâintervertis leur position.
Ex: quartier ==> tier-quar
boutique ==> tique-bou
En savoir plus sur https://www.laculturegenerale.com/liste-figures-de-style-francais/ | La culture générale
Parlez-vous du verlan ?
Couper la fin dâun mot est une apocope.
Il sâagit du Verlan qui vient de âĂ lâenversâ dit Ă lâenvers. Câest un parlĂ© nĂ© dans les annĂ©es 20 chez les âmauvais garçonsâ qui leur permettait de parler sans ĂȘtre compris par les bourgeois. Ce verlan a Ă©tĂ© remis au gout du jour dans le langage des banlieues et dans le rap.
années 20
il serait prudent de préciser 1920!
Verlan ou lâanvers
TrÚs intéressant !
Bonjour, quel est le nom de la figure de style qui consiste Ă remplacer un mot dans une expression figĂ©e par un autre qui sonne presque pareil. Par exemple, je viens de trouver dans un ouvrage rĂ©cent âune voix de centaureâ ?
Merci. Cdlmt.
antonomase: non ?
Câest une paronomase (figure basĂ©e sur la paronymie, câest Ă dire le fait que le mot remplacĂ© et le mot remplaçant sont proches phonĂ©tiquement).
TrÚs instructif et littérairement enrichissant, merci beacoup !
Merci beaucoup je mets votre page en favoris ! Je suis en 1Ăšre annĂ©e de Lettres modernes et cela va mâaider Ă rĂ©viser mes figures de style đ bonne continuation Ă vous
Merci et bon courage !
Des illustrations bien choisies.Un bon travail.
Quelquâun sait-il comment lâon qualifie cette tournure de style si tant est quâon puisse la qualifier: câest arrivĂ© demain ! Cela fait rĂ©fĂ©rence Ă une courte projection ds le temps.
Un retour vers le futurâŠ
la prolepse
C cool
Merci cela mâa bien aidĂ©
trÚs bien expliqué
Les figures de styles par ordre alphabĂ©tique en langue française et anglaise est plus mieux. Et ceci pour enrichir un Ă©tudiant qui fait les lettres bilingues(anglais & français).Il me faut! Câest utile.Merci pour votre aide indispensable.
MERCI BEAUCOUP DE NOUS AVOIR AIDE A AVOIR CES COURS DE FIGURES DE STYLES BIEN DETAILLE ET BIEN EXPLIQUEâŠ
Et quand le narrateur parle de lui Ă la troisiĂšme personne, câest une figure de style?
ça va vous faire cher en droits dâauteurâŠ
Ah bon !
Je ne vois pas trop lâintĂ©rĂȘt de ce commentaire
Oui tu dit quoi
Macron et micron : quelle figure de rethorique?
câest un paronymes
câest un travail magnifique !
Re-bonjour,
Il semble que la rĂ©ponse de ma question : histoires enchĂąssĂ©es (les contes des mille et une nuits) et lâhistoire enchĂąssant (ShĂ©hĂ©razade) mais il y a un autre terme pour dĂ©signer ce type de style littĂ©raire et câest ce terme-lĂ quâil me faut retrouver. Quelquâun aurait-il la rĂ©ponse ? Merci dâavance.
câest la mise en abyme
La mise en poupées russes ?
ShĂ©hĂ©razade contant au sultan âŠest le rĂ©cit cadre des contes des 1001 nuits.
une histoire Ă tiroirsâŠ
Bonjour,
Je ne me souviens plus comment appelle-t-on un style de narration qui consiste Ă inclure une histoire dans une histoire : exemple : les Contes des Mille et une Nuits que narre ShĂ©hĂ©razade au sultan pour avoir la vie sauve, ShĂ©hĂ©razade et les protagonistes Ă©tant eux-mĂȘmes des personnages dâun conte ?
Merci de votre réponse.
Câest une mise en abĂźme
Mise en abyme avec un y
Mise en abyme avec un y
Non, une syllepse est un accord grammatical réglé sur le sens plutÎt que les mots :
Un bon nombre dâĂ©tudiants vinrent porter plainte.
Vinrent est Ă©crit selon âĂ©tudiantsâ et non âun bon nombreâ
Les figure de style son trĂšs important!
L âorthographe aussi
figures* sont* importants* đ
*importantes* car on dit une figure de style
la literature sans les figure de style est non sens!
âŠtrĂšs bien, jeune hommeâŠ
GĂ©nial je vâjure
Hommage Ă©galement Ă Jean dâOrmesson, bien sĂ»r.
Une réflexion, la visite de la bibliothÚque personnelle du général de Gaulle en dit long sur ce qui fut la source inépuisable de ses trouvailles littéraires.
Quâen est-il de celle de Monsieur Macron? A nâen pas douter, elle doit ĂȘtre fort riche. Quoi quâil en soit, la lecture de cette passionnante Ă©tude nous fait Ă©couter ses discours de façon plus fine (cf le trĂšs bel hommage Ă Johnny devant La Madeleine) car elle permet de dĂ©couvrir une palette Ă©tendue des figures de style employĂ©es.
Merci pour ce moment de franche rigoladeâŠen ce moment on en a tant besoin đ
Mis peut-ĂȘtre vous aurais-je mal compris et votre commentaire Ă©tait Ă prendre au second degrĂ©?
Tres enrichissant.
Câest enrichissant.
Une anacoluthe est une faute, et Ă ce titre est corrigĂ©e par les correcteursâŠ
TrÚs intéressant merci
TrĂšs impeccable
Attention aussi aux fautes dâorthographe : âCet exemple est Ă©videmment emprunt dâhumourâ : non, ce nâest pas un âempruntâ Ă 2 ou 3%.
Cet exemple est âempreintâ, (verbe empreindre, lâempreinte) dâhumour.
Merci, câest corrigĂ© đ
Il manque la plus importante et courante : le Pléonasme !
Oui le pléonasme bien sûr. Merci !
un occis mort est un plĂ©onasme đ
Extra!
oui câĂ©tait Ă©vidant.
Vous avez dâ autre style
Vous avez dâ autre style
ce nâai pas la plus importante
il manque le numéro 3 dans la liste.
câest tout
câest trĂšs important.
Merci de le rajouter.
cordialement
Comment vous les savez ?
Comment vous le savez ?
Ce site est exceptionnel, merci de lâavoir créé
Bonjour
Monsieur
bon commentaire merci.
Vous pouvez jouer avec moi Ă League of Legend ce soir. Merci.
La forme affirmative est t elle unstyle